ÉCHEC ET MAT POUR LES LIONS
À MALABO COMME À BATA
Décevant! Le mot n’est pas trop fort pour qualifier le parcours des lions qui, en trois matchs, ont successivement enregistré une victoire, un nul et une défaite. Une dégringolade qui a poussé l’équipe nationale du Sénégal à sortir, et quitter la Can, par la petite porte.
Encore un échec sur tous les plans en Guinée Equatoriale. Après Bata où l’équipe du Séné- gal avait concédé 3 défaites à la Coupe d’Afrique des nations (Can), les lions quittent une nouvelle fois la Guinée Equatoriale la queue baissée.
Battus hier sur le score de 2 buts à 0 par les Algériens, la forêt guinéenne refuse toujours d’être domptée par des lions qui ne savent pas imposer leur dictat face à des renards du désert. Pourtant après avoir terrassé les chats noirs du Ghana, on y avait tous cru.
La malédiction de Bata est derrière nous. Et cette phrase du capitaine Coundoul illustrait parfaitement l’état d’esprit dans la tanière. «Mongomo n’est pas Bata», avait-il déclaré après une victoire qu’ils sont allés chercher dans le temps additionnel.
Mais, Coundoul avait oublié que Bata et Mongomo appartiennent à un seul pays: la Guinée Equatoriale. Et comme à Bata, le Sénégal ne dépasse pas la phase de poule. Cette élimination est synonyme de dégringolade si on analyse les résultats des 3 matchs livrés par les lions.
Une victoire ensuite un nul et pour finir en boutade les lions nous sert une défaite amère. La digestion se fera bien sur avec le temps mais aussi avec les éternelles fuites de responsabilité de nos dirigeants.
Giresse est, incontestablement, le premier responsable de cet échec pour avoir coupé le culte de la gagne qui anima le cœur des lions pendant la seconde période du match Sénégal/Ghana en mettant 5 titulaires pendant le premier match sur le banc lors de la seconde rencontre.
Le football est certes tactique mais pas une question mathématique. C’est élémentaire Coach, on ne change pas une équipe qui gagne surtout dans une compétition ou la qualification n’est pas encore assuré. Et tout le peuple sénégalais a payé cache cette erreur qui a installé le doute dans la tête des joueurs.
Malheureusement, la sorcellerie de la recherche de fraicheur évoquée par le sélectionneur national n’a pas marché pour le second match et s’est retourné contre lui face aux Algériens qui n’ont pas cherché midi a quatorze heures pour nous infliger une gifle sur chacun de nos joues comme pour nous dire ré- veillez-vous nous sommes la première équipe d’Afrique en ce moment.
Le Sénégal est éliminé et à Mongomo comme à Bata, nous retiendrons que les résultats de deux périples africains qui se résument ainsi: Echec et Mat!