‘’MACKY SALL ET IDRISSA SECK, C’EST LA MÊME FAMILLE’’
CHEIKH BAMBA DIÈYE EXCLUT UNE ALLIANCE AVEC LES LEADERS DE L’APR ET DE REWMI
Le secrétaire général du Fsd/Bj ne compte pas sur Idrissa Seck et Macky Sall pour une éventuelle alliance. Les deux sont, selon Cheikh Bamba Dièye, de «la même famille».
Cheikh Bamba Dièye peut s’allier avec tous sauf avec les leaders de l’Alliance pour la République (Apr) et de Rewmi. Invité de la radio Téranga Fm avec la presse locale, l’ex-maire de Saint-Louis dit : «Comme j’ai accompagné Macky Sall, je pourrais, demain, faire une alliance avec tous les autres partis du Sénégal.
Macky Sall et Idrissa Seck, c’est la même famille. Ils ont eu le même père et ont été éduqués dans une même famille : la famille libérale.» En conséquence, l’ancien ministre de la Communication appelle à «faire très attention» au choix. «Les Sénégalais savent élire, mais ne connaissent pas la suite. Je peux vous assurer que quelle que soit l’alliance qui sera mise en place, j’exigerai des conditions quant à l’avenir du pays», a-t-il dit.
Cheikh Bamba Dièye a par ailleurs condamné les huées contre Mansour Faye lors du face-àface entre les lutteurs du tournoi de la Tnt à Saint-Louis. «J’ai été très meurtri par ce geste. C’était vilain. Les populations ne peuvent pas élire (Mansour Faye) en 2014 et, huit mois après, se mettre à l’insulter. C’est une contradiction et ce n’est pas digne d’un Saint-louisien», a-t-il souligné.
Cette compassion à son successeur n’enlève en rien son statut d’opposant au régime actuel. Même s’il dit n’avoir pas regretté d’avoir participé à l’élection du Président Sall, il ne partage pas cependant totalement sa gouvernance.
«Les raisons de notre combat avec Abdoulaye Wade sont toujours intactes. On disait que les conditions de vie étaient difficiles ; tout le monde continue de dire que deukk bi dafa Macky. On soupçonnait Wade de vouloir nous imposer son fils ; aujourd’hui, nous vivons pire.
Nous avons mené le combat avec tous les hommes politiques pour une nouvelle vision de la justice sénégalaise ; nous constatons qu’il y a encore une justice à deux vitesses. Lors de sa campagne électorale, le Président Macky Sall nous parlait de la Patrie avant le parti, d’une gouvernance sobre et vertueuse, mais c’est tout à fait le contraire que nous vivons aujourd’hui», énumère M. Dièye.