“PAS CIVIL, PAS POLI, PAS CORRECT”, CONDAMNE ABC
VIOLENCE AU SEIN DE L’APR

L’ancien ministre des Affaires étrangères, Alioune Badara Cissé, considère que les violences au sein du parti au pouvoir sont regrettables et ne répondent pas à la devise du parti. M. Cissé participait, ce 8 mars, à une rencontre de l’Entente féminine des femmes de la SICAP pour le développement du Sénégal.
La violence qui mine l’Alliance pour République n’est pas du goût de certains cadres de ce parti. De plus en plus, les sorties pour fustiger cette attitude des responsables du parti au pouvoir se multiplient. Ce samedi, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Alioune Badara Cissé, qualifie de regrettable ce qui se passe au sein de son parti, l’APR. Selon ABC, cette situation est “regrettable.
Qu’est-ce que vous voulez que je dise, et c’est dommage”, car l’APR est un parti de “gentlemen et de gentlewomen”, mais aujourd’hui, “je vois que ça devient un parti violent”. “Je ne suis pas de ceux-là qui pensent que c’est dans l’ordre normal des choses et dans l’évolution des partis politiques que les compétitions s’enveniment et arrive à un moment que les gens se tirent dessus comme sur des canards”, dit-il.
Ainsi, l’ancien ministre des Affaires étrangères s’insurge contre la violence dans le parti en ces termes : “Ce n’est pas civil, ce n’est pas poli, ce n’est pas correct. Cela ne répond pas à la devise du parti qui est travail, solidarité dignité.”
Par ailleurs, Alioune Badara Cissé, à l’ouverture de la rencontre de l’Entente féminine des femmes de la SICAP qui a célébré le 8 mars la journée internationale de la femme, a mis sa robe d’avocat pour plaider en faveur des femmes. Alors qu’il se félicite de la loi sur la parité hommes et femmes dans les postes électifs, ABC souhaite voir la parité “s’étendre à tous les emplois au-delà même des postes électifs”.
Car, d’après M. Cissé, il “ne s’agit plus simplement de mobiliser pour des politiciens en mal de popularité, il s’agira pour les femmes aujourd’hui d’être des décideurs de leur propre sort, de se retrouver, d’indiquer la direction qu’elles souhaitent voir donner aux axes majeurs de leur vie”. Pour cela ; il plaide pour “beaucoup de projets pour les femmes” qui constituent l’élément moteur de notre développement économique.