0,6% du PIB et 3200 emplois dans le public et le privé
CONTRIBUTION DU SECTEUR DE LA POSTE DANS L’ÉCONOMIE
Le secteur de la poste, bien que traversant des difficultés, contribue fortement au développement du pays, à hauteur de 0,6% du PIB et l'emploi de plus de 3200 personnes.
Les rideaux sont tombés à l’occasion de la rencontre qui a réuni depuis jeudi, à Saly, les consommateurs et l’autorité de régulation des télécommunications. Hier, dernier jour de la rencontre, deux panels étaient à l’ordre du jour : ‘’Les enjeux de développement du secteur postal’’ et le partenariat Artp-consuméristes. Le secteur de la poste, qui contribue, à hauteur de 0,6% du PIB, à l’économie nationale, est le parent pauvre de la régulation, selon Pablo Fall de l’union nationale des consommateurs.
Pourtant, à en croire Mme Coura Kane, le secteur de la poste ‘’est pourvoyeur d’emploi avec en moyenne 3200 dans le secteur privé et public. Mais, d’après Pablo Fall, ‘’le réseau de la poste est trop faible’’, ‘’les boîtes postales sales’’, et à des ‘’coûts surévalués’’. ‘’L’Artp, à défaut de faire l’audit des coûts des prix de la poste, doit regarder les tarifs’’, recommande M. Fall.
Pour régler ces différents manquements, l’Autorité entend mener de vastes chantiers en 2013. Ces derniers consisteront à ‘’renforcer la régulation de l’opérateur public postal’’, mais aussi à ‘’mettre en place de nouvelles conditions et procédure d’instruction des demandes de licence’’. Le redressement de ce secteur passera surtout par ‘’le développement du commerce électronique’’ et par la mise en place de la comptabilité analytique par l’opérateur privé’’.
Par ailleurs, les associations consuméristes n’ont pas caché leur ambition d’entretenir, avec l’autorité de régulation, une meilleure collaboration. Et cette rencontre de deux jours a permis aux consommateurs d’exprimer leurs doléances. Selon Ndéné Ndiaye, l’Artp doit aider les associations de consommateurs dans la mobilité. En plus de cette mobilité, renchérit Momath Cissé, vice-président de l’Ascosen, l’Autorité de régulation doit soutenir les consommateurs dans le renforcement de capacités mais aussi dans la dissémination de l’information.
Dans ses recommandations, l’Autorité de régulation envisage d’organiser régulièrement des tables rondes entre la direction générale et les consommateurs, mais aussi d’impliquer ceux-ci dans toutes les plate-formes de décision. Un projet d’accord de partenariat sera ainsi soumis aux consommateurs pour définir les conditions auxquelles l’Autorité de régulation compte leur apporter son soutien afin de les accompagner dans leurs missions de défense et de protection des populations.