4 députés de la mouvance présidentielle déposent la proposition de loi
ELECTION DES MAIRES AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT
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Aïssatou Bambado Sall du Parti socialiste (Ps), Cheikh Tidiane Ndiaye du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie / «Takku Deferaat» Sénégal (Rsd/Tds) de l’ancien ministre d’Etat, Robert Sagna, et Cheikh Tidiane Diouf du Parti «Rewmi», tous des députés de la mouvance présidentielle, ont déposé sur la table de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, une proposition de loi relative à l’élection au suffrage universel direct des maires aux prochaines élections régionales, municipales et rurales de 2014.
La révélation a été faite, hier, par le président de la deuxième institution du pays, en marge d’une séance de travail, dans ses locaux, avec une délégation du Parlement de la Communauté française de Belgique, en visite à Dakar pour quatre jours.
Mais la proposition doit suivre une procédure avant que les maires ne soient élus au suffrage universel direct comme le président de République et les députés.
« Si le président de l’Assemblée nationale est saisi d’une proposition de loi, celle-ci est examinée au niveau d’une réunion du bureau. Ensuite, elle est renvoyée à une deuxième rencontre qui en étudie le contenu avant de l’envoyer à une commission compétente », a d’emblée expliqué Moustapha Niasse avant de poursuivre : «Une fois que cette commission examine, après discussion, un rapport est fait à la plénière à l’issue d’un débat général, destiné à adopter ou rejeter le texte de loi, a expliqué le président de l’Assemblée nationale.
La deuxième réunion aura lieu, car les membres du bureau auront déjà reçu le texte de loi, ce qui a été fait, et il l’auront examiné à leur niveau individuel de manière à pouvoir participer à la discussion sur cette proposition de loi ».
Pour rappel, c’est Ousseynou Faye du pôle présidentiel, leader du Mouvement pour la renaissance républicaine (M2r) qui a été le premier à poser le débat.
A l’en croire, le scrutin uninominal à un seul tour permettra aux populations de connaître leurs futurs maires et éviter le détournement de leur voix. Egalement bannir «le marchandage politique autour des postes qui précède l’élection des exécutifs locaux».