633 MILLE 036,7 MWH COMMERCIALISES AU 2E TRIMESTRE
Ventes d’électricité
Grâce aux ventes d’électricité qui se sont accrues de 6%, s’établissant à 633 mille 036,7 mwh, l’activité du secteur de l’énergie a renoué avec la hausse au deuxième trimestre 2015.
Bon résultat dans le secteur énergétique. L’activité, selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), a renoué avec la croissance au deuxième trimestre 2015 en variation trimestrielle. Cela, après un repli enregistré au premier trimestre de 13,5%. Cette hausse estimée à 5% est liée aux ventes d’électricité qui se sont accrues de 6%, s’établissant à 633 mille 036,7 Mwh.
«L’amélioration des ventes traduit la saisonnalité de la consommation d’électricité au Sénégal, le deuxième trimestre coïncidant avec le relèvement des températures, comparé au premier trimestre. Par ailleurs, la production d’eau potable a enregistré une légère amélioration de 1% sur la période», mentionne la note de conjoncture.
En glissement annuel, indique la Dpee, «l’activité dans le secteur énergétique s’est renforcée de 7,8% du fait essentiellement des ventes d’électricité de 8,7%. Pour sa part, la production d’eau potable s’est améliorée de 4,1%».
Sur le premier semestre 2015, une augmentation de 6,6% a été relevée dans le secteur de l’énergie, «comparativement à la même période de 2014, sous les effets combinés des ventes d’électricité estimées à 6,8% et de la production d’eau potable évaluées à 5,7%. L’amélioration des ventes, en glissement et en cumul, reflète une volonté de satisfaire la demande croissante en électricité au Sénégal.
En effet, grâce au programme de réhabilitation 2014-2015, une puissance de 52 mégawatts a été recouverte et injectée dans le circuit de distribution. A cela s’ajoute l’achat de 20 mégawatts d’énergie auprès de la Mauritanie depuis janvier 2015».
Baisse de l’activité de raffinage du pétrole
Si le secteur énergétique s’est bien comporté, tel n’a pas été le cas pour le raffinage. L’activité a enregistré une baisse de 5,1% au deuxième trimestre 2015, en variation trimestrielle. Toutefois, soulignent les collaborateurs de Dr Moustapha Sène, patron de la Dpee, «comparativement au deuxième trimestre 2014, le raffinage de pétrole a crû de 110,3%, en phase avec la hausse des importations d’huiles brutes de pétrole de 40,5%.
En cumul sur l’année 2015, l’activité de raffinage est en hausse de 51,7% par rapport à la même période, un an auparavant, dans le sillage de l’augmentation des importations d’huiles brutes de pétrole de 6,6%».