AÏDA NDIONGUE RESTE EN PRISON
REJET DE SA DEMANDE DE LIBERTÉ PROVISOIRE
Bis repetita contre la demande de mise en liberté provisoire de Aïda Ndiongue à la chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar ! L’ancienne sénatrice libérale n’a pas été suivie par la juridiction du second degré qui a confirmé l’ordonnance de refus du juge d’instruction. Aïda Ndiongue prolonge donc son séjour carcéral.
Les portes de la prison du camp pénal refusent de s’ouvrir pour l’ancienne sénatrice libérale. Aïda Ndiongue va devoir poursuivre son séjour carcéral et pour cause. La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar, qui a rendu son verdict hier sur sa demande de mise en liberté provisoire, ne lui a pas donné gain de cause. En effet, la juridiction du second degré a rejeté sa requête, confirmant ainsi le juge d’instruction du deuxième cabinet. Un second revers pour l’ancienne mairesse des Hlm.
En effet, dans sa première requête introduite devant le magistrat instructeur, Aïda Ndiongue avait invoqué comme motifs des contestations sérieuses, des garanties de représentations en justice et l’absence de risque de subornation. Etayant sa requête, elle a soutenu que le marché relatif à l’équipement des 35 maisons de l’Outil, adjugé régulièrement à sa société EGFED, a été loyalement exécuté. Idem pour le marché relatif à la fourniture de 500 Motopompes d’une capacité chacune de 500m3/H, qui a été évalué à 5 milliards de nos francs et gagné par son entreprise YA KHALIFA ABABACAR SY. C’est la même explication qu’elle a donnée pour le marché relatif à la fourniture de tentes en coton (5,9 milliards de francs) attribué à sa société EGTFGM et celui relatif à la fourniture de bacs à ordures (1,593 milliard de francs) adjugé à son entreprise « Walo Services ».
Pour les garanties de représentation, elle invoque entre autres la mesure d’interdiction de sortie qui lui est infligée et les biens meubles, corporels et incorporels ainsi que les biens immeubles qui sont entre les mains de la justice. Et pour finir, l’ancienne sénatrice libérale a soutenu qu’ayant été entendue par le juge d’instruction au même titre que tous ses coinculpés et les témoins, il n’existe plus de risque de trouble à l’ordre public.
Cependant, cela n’a pas convaincu le magistrat instructeur qui n’a pas accédé à sa demande consistant à la placer ne serait-ce que sous contrôle judiciaire. C’est la deuxième fois que la Chambre d’accusation confirme l’ordonnance du juge d’instruction. Aïda Ndiongue ira peut être se plaindre devant la Cour Suprême.