AIDA NDIONGUE PROGRAMMEE EN MI-JUIN, MARIEME BOUSSO LE 12 MAI, LES AUTRES CO-INCULPES ET 11 TEMOINS…
LE JUGE DU DEUXIEME CABINET APPUIE SUR L’ACCELERATEUR
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Le juge du deuxième cabinet Samba Sall va appuyer sur l’accélarateur dès la semaine prochaine dans le dossier d’Aïda Ndiongue et Cie. Abdoul Aziz Diop et Marème Bousso (le 12 courant), Médoune Ndiaye et Madou Sarr sont programmés pour une audition dans le fond. Les onze témoins aussi. Quant au “gros morceau”, Aïda Ndiongue, elle passe dans la deuxième semaine de juin. Celendrier chargé pour le magistrat instructeur.
La machine judiciaire s’emballe dans le second dossier d’Aïda Ndiongue devant le juge du deuxième cabinet, qui lui vaut une detention provisoire au Camp penal de Liberté 6 pour une fortune estimée à plus de 47 milliards. L’ancienne sénatrice, à qui la Commission d’Instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a refusé de décerner un mandat de depôt malgré le réquisitoire du Procureur special Alioune Ndao, peut entrevoir la lumière.
Dans la deuxième semaine de juin, elle va être auditionnée dans le fond par le magistrat instructeur Samba Sall. Le juge du deuxième cabinet a déjà établi son calendrier qui va être particulièrement chargé dans les prochains jours. Dès la semaine prochaine, les principaux co-inculpés de l’ancienne édile des Hlm : Abdoul Aziz Diop, ancien directeur de cabinet du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat d’alors, Marème Bousso (après-demain lundi), ancien agent comptable particulier (Acp) du plan Jaxaay, Médoune Ndiaye, son prédécesseur à ce poste et Madou Sall, ancien secrétaire général du même ministère seront soumis au feu roulant des questions du magistrat en charge du dossier. Nos sources révèlent par ailleurs qu’une dizaine de témoins sera entendue très bientôt.
Pour rappel, la responsible libérale qui fait l’objet d’une autre procédure devant le doyen des juges d’instruction avait souligné, dans ses réponses à sa mise en demeure servies au Procureur spécial le 28 avril dernier, qu’elle n’a pas eu à gérer de ressources publiques pour “n’avoir jamais été ni questeur, ni ordonnateur encore moins administrateur de crédits”.
D’ailleurs, avait-elle ajouté, pour les deux procédures de détournement ou escroquerie sur des deniers publics pendantes devant les Juges des Premier et Deuxième Cabinets d’Instruction, elle a souligné n’être poursuivie “que pour des supposés actes de complicité”. Ce dossier pendant devant le deuxième cabinet a été révélé au grand jour par le procureur Serigne Bassirou Guèye, qui avait tenu une conférence de presse pour informer l’opinion des “fruits” de l’enquête de la Section Recherches de la gendarmerie de Colobane qui avait découvert des bijoux et de l’argent dans les comptes bancaires de la responsable du Pds.