AMINATA MBENGUE TACLE DUREMENT LES BANA-BANAS
LA MINISTRE DE L’ELEVAGE, RESCAPÉE DE LA DERNIÈRE SAIGNÉE GOUVERNEMENTALE, EST TRÈS MAL ÉLEVÉE…
La corpulente ministre de l’Elevage et maire de Louga, pasionaria du Parti socialiste s’il en est depuis Adja Arame Diène, vient de faire étalage de toute sa mauvaise éducation, en une seule phrase, à l’occasion du dernier congrès de son parti. Ce qui n’est pas une mince affaire. Dites, désormais, Sa Grossièreté Aminata Mbengue Ndiaye…
Pour dire les choses simplement, Aminata Mbengue Ndiaye, actuelle ministre de l’Elevage au vocabulaire de charretier, est très mal élevée. Paradoxe suprême, direz-vous. Allez, pour le plaisir de la bouche, on cite la grossièreté de l’année dans le texte, signée Aminata Mbengue Ndiaye, à laquelle nous ôtons d’autorité la qualité de dame :«waye, gnii, sène toun’ou maame waye !».
Excusez du peu… «Gnii», comme elle dit, désigne des vendeurs d’on ne sait trop quoi, qui ont envahi la salle et fait grand bruit, empêchant le déroulement de leurs très sérieux travaux, lesquels viennent d’enregistrer des scores staliniens pour faire rempiler Ousmane Tanor Dieng, le Pompiste suprême.
Certes, cette bonne femme pense alors que son micro est fermé puisqu’elle vient de passer la parole. Il n’empêche : la chipie ne donne pour l’heure pas du tout l’impression de marcher sur des œufs après sa saillie sur l’anus de l’aïeul du vendeur à la sauvette, ce socialiste très ordinaire.
Nous autres, citoyens offusqués, trois pelés et deux tondus, nous avons guetté du côté du Palais, une réaction vigoureuse et prompte. Mais rien… Au fond, Son Excédence Macky n’a pas tort de refuser d’en faire des tonnes et des masses, surtout concernant Sa Grossièreté Aminata Mbengue, parce que la République ne sait plus se tenir depuis bien longtemps.
Alors, un peu moins, un peu plus de vulgarité, qu’est-ce que ça peut bien changer ? Le pouvoir n’est plus ce qu’il était…
A l’étage inférieur, non plus, le procureur de la République ne gaspillera pas l’encre du contribuable à laver l’honneur de ces braves concitoyens qui pensent ramener de la pitance chez eux en vendant des babioles aux congressistes énervés.
Bien entendu, du côté des socialistes, pas un sourcil ne se lève plus haut que l’autre pour manifester la moindre indignation au constat de son écart de langage digne d’une bagarreuse de robinet. Ils ont assez à faire avec la furieuse de Podor, Maître, pardon, Madame Aïssata Tall Sall, qui a le mauvais goût de poser, non sans un certain panache et une classe indéniable, à haute et intelligible voix, des questions morales sur le sens du socialisme sénégalais, sa trajectoire et la moralité à tirer de cet attelage gouvernemental, à la remorque de Sa Rondeur Macky, dans lequel ses camarades se complaisent depuis 2012.
Pour l’instant, le chef de l’Etat, Sa Rondeur Macky Quatre, comme son surnom l’indique, préfère faire le dos rond, se boucher les oreilles ainsi que le nez, et regarder ailleurs, plutôt que prendre la mesure qui coule de source : limoger l’insolente pour inconduite.
Il n’en fera rien, parce que sa grossière ministre de l’Elevage n’est pas une poule mouillée, qu’elle a même plutôt un caractère de cochon qu’illustre la verdeur de son vocabulaire de poissonnière, qu’elle ne portera pas le bonnet d’âne ni ne se laissera mener à l’abattoir comme le mouton du troupeau sans le canarder de quelque crottin qui aurait un effet bœuf ? Ah, la vache !
Le p’tit railleur, grandement indigné.