MULTIPLE PHOTOSAU NOM DU FILS...
Abdoulaye Wade déclare qu'il faudra lui passer sur le corps avant de prononcer la condamnation de Karim Wade par la Crei
Devant la foule qui a assisté au sit-in du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr), ce mercredi à la Place de l’Obélisque, Abdoulaye Wade s’est érigé en défenseur de son fils, poursuivi notamment pour enrichissement illicite présumé. "Je n’accepterai jamais que la Crei condamne Karim. Ils devront d’abord me tuer pour pouvoir prononcer cette sentence", a menacé l’ancien chef de l’État sous les cris de ‘goorgui moo baari doolé’.
Wade, qui ne cesse de marteler que le procès de l’ancien ministre d’État est politique, affirme que le juge de la Crei, Henry Grégoire Diop, détient déjà le verdict contre son fils.
Le pape du Sopi ne compte pas le laisser prononcer la sentence car, explique-t-il, il y va de l’avenir de l’accusé. Il dit : "Karim est un banquier s’il lui arrive d’être condamné, même pour 1 mois, il ne pourra plus exercer son métier. Je ne laisserai pas faire une chose pareille."
Abdoulaye Wade n’a pas manqué d’appeler à la libération des autres libéraux détenus dans le cadre de la traque aux biens supposés mal acquis (Aïda Ndiongue, Abdoul Aziz Diop, Pape Mamadou Pouye…) et arrêtés le weekend dernier. Il a également exigé la levée de l’interdiction de sortie du territoire national qui frappe certains anciens responsables du régime de Wade.