"AVEC MACKY ET SON PSE, LE DÉVELOPPEMENT EST POSSIBLE"
CHEIKH IBRAHIMA DIALLO LEADER DU PJD
Des réactions en cascade fusent de partout au sein de l’Alliance pour la République (Apr), moins de 24 heures après la sortie médiatique d’Idrissa Seck. Cheikh Ibrahima Diallo, en véritable démocrate, leader du Parti Justice et Développement (Pjd), conçoit les critiques tout en les démontants.
Le secrétaire général du Parti, justice et développement (Pjd), Cheikh Ibrahima Diallo s’est invité hier, dans le débat politique pour dire ses vérités aux détracteurs de la nouvelle politique de développement du Chef de l’Etat, sous-tendue par le Plan Sénégal Emergent (Pse).
De retour de la zone du Saloum, le leader de cette formation politique est formel : «Avec ses tournées économiques, avec la mise en œuvre effective de son Pse et sa volonté d’assainir la gouvernance publique, le Président, Macky Sall est, l’homme de la situation.
Avec toutes ces initiatives, il peut, sans aucun doute mener le Sénégal, au développement». Pour M. Diallo, les premiers jalons posés dans le secteur agricole au niveau du bassin arachidier, avec la motorisation des zones de production où les machines étaient obsolètes, la disponibilité des semences de qualité dans le monde rural.
Le leader du Pjd liste aussi, l’amélioration et la modernisation du transport, à travers la réhabilitation des axes routiers Passy-Sokone, Fatick Kaolack ou encore Nioro-Keur Ayib et la mise en circulation des bus dans le centre urbain de Kaolack. Tous ces aspects, prouve à suffisance d’après lui, que l’espoir est permis.
Sans oublier, les fruits attendus de l’extension de la carte universitaire dans l’enseignement supérieur, concrétisée par le lancement des travaux de construction de l’Université du Saloum et du centre de recherche de Kolda qui vont compléter les pôles d’études de Saint-Louis, de Thiès, de Ziguinchor et de Bambey…
Relativement aux critiques qui fusent de partout dans l’arène politique, le secrétaire général du Pjd, récuse l’argument selon lequel, il y’a trop de formations politiques au Sénégal. Ibrahima Diallo, reste d’avis qu’il faut que les gens sachent et acceptent que le Sénégal est un pays démocratique qui a une tradition orale, comme tous les pays africains.
«Personne ne peut empê- cher aux gens de parler, de critiquer. Ce sont les dirigeants qui, de manière générale, une fois au pouvoir, oublient complètement qu’ils ont été élus par la voie démocratique.
Et, ils se comportent comme s’ils étaient dans un royaume. Il faut qu’ils cessent de ressembler aux colons et qu’ils se concentrent sur la recherche de solutions aux problèmes des populations qui les portent au pouvoir», explique-t-il, dans un entretien avec Grand’Place.