AWA MARIE COLL SECK, MANSOUR SY, ALIOUNE SARR ET ANTA SARR CHANTENT MACKY ET DEZINGUENT WADE
REALISATIONS DU PRESIDENT EN DEUX ANS DE POUVOIR
Madou MBODJ |
Publication 27/03/2014
Après le chef du Gouvernement, Awa Marie Coll Seck, Mansour Sy, Alioune Sarr et le Dr Anta Sarr Diacko ont été conviés par le Groupe Parlementaire Bby à se prononcer sur les deux années de pouvoir de l’actuel locataire du palais. Ils ont disserté hier «sur les deux ans d’action de Macky Sall pour un Sénégal plus juste».
Hier, le ministre de la Santé, ses collègues du Travail, du Commerce et de la Famille étaient invités à disserter sur les deux ans d’action de Macky Sall pour un Sénégal plus juste. Awa Marie Coll Seck, la première à prendre la parole, est revenue sur l’héritage du régime libéral. «De 2005 à 2011 il n’y a pas eu de recrutement, en sus du problème de l’accessibilité. Il y a eu un héritage extrêmement lourd. Et personne ne doit avoir de complexe à le dire», a déclaré Awa Marie Coll Seck. Elle ajoute qu’en termes d’efforts pour améliorer l’accès aux soins de santé, il n’y a pas photo entre l’actuel gouvernement et le régime précédent. Pour ce qui est de la couverture maladie, c’est seulement 20 % qu’elle a noté à son arrivée. Si on enlève les imputations budgétaires pour les fonctionnaires, l’Ipm pour d’autres, la majorité des Sénégalais paient de leur propre poche pour se soigner. «Les gens nous disent : votre couverture maladie universelle ne se voit pas sur le terrain. Ce n’est pas du concret. Mais on n’a dit à personne que la CMU sera faite aujourd’hui. L’objectif est qu’en 2017 on puisse avoir 67% et les années d’après, avoir plus que cela. Les pays riches ont fait des années avant d’arriver à sa matérialisation. Au japon ou je suis allée, ils ont mis 30 ans pour y arriver ».
AWA MARIE COLL SECK : «LE PLAN SÉSAME ÉTAIT UNE IDÉE GÉNÉREUSE, MAIS C’ÉTAIT PLUS UN SLOGAN QU’UNE RÉALITÉ»
Le système, rassure-t-elle, c’est d’avoir des mutuelles de santé communautaire comme ce qui se fait sur le plan international. «Le plan Sésame, c’est une idée généreuse. Mais c’était plus un slogan qu’une réalité. L’ancien régime a parlé sans y mettre les moyens. La santé a un coût. Lorsque nous sommes passés à l’Assemblée nationale, les députés ont donné six milliards. Mais j’ai besoin de 27 milliards pour la couverture maladie universelle. A l’état actuel, c’est quelque chose comme 6 milliards dont je dispose», a laissé entendre Awa Marie Coll Seck.
LE MINISTRE MANSOUR SY : «L’ETAT ÉTAIT EN ERRANCE»
Le ministre de la Fonction publique Mansour Sy a également exposé dans le cadre des festivités qui marquent les deux ans de Macky Sall au pouvoir. Il argue en effet qu’avec Macky Sall, la reconstruction d’un Etat qui était en errance n’est pas qu’un slogan et cela peut être vérifié à travers l’audit physique et biométrique des agents de l’Etat, visant à maîtriser les effectifs réels de la fonction publique et à assainir la masse salariale. Il y a eu aussi la mise en oeuvre de nouveaux outils de modernisation de la gestion des ressources humaines, le recrutement effectif en 2013 de 5591 agents, fondé sur le principe d’égal accès aux emplois publics et de transparence.
BAISSE DU COUT DU LOYER : IL Y A EU SEULEMENT 4267 RÉCLAMATIONS
Le ministre de la Femme et celui en charge du Commerce aussi ont salué les réalisations du gouvernement en seulement deux années de gestion. Si Anta Sarr s’est évertuée à lister tout ce qu’elle a initié comme projets, Alioune Sarr, lui, fait remarquer que les questions de la demande sociale et de la bonne gouvernance étaient des exigences. Et il est heureux de dire qu’en sus de la baisse du prix de certaines denrées de consommation courante, la baisse du prix du loyer est plus qu’une réalité. «Depuis que la mesure est entrée en vigueur, seules 4267 réclamations ont été constatées. Et pour 90 % des cas, lorsque les bailleurs ont été mis en contact avec les locataires, ils se sont retrouvés. Ils ont trouvé une solution. Il y a des gens qui disaient à l’annonce de la mesure que les commissariats allaient être remplis de bailleurs et de locataires. Jusqu’à présent on n’a pas constaté cela. Ce sont les oiseaux de mauvais augure qui cherchent à jeter le discrédit, mais c’est peine perdue».
