BAN KI MOON POUR UN ENGAGEMENT POLITIQUE SOUTENU FACE AUX MALADIES A TRANSMISSION VECTORIELLE.
Dakar, 7 avr (APS) - Un engagement politique soutenu peut permettre de sauver des millions de vies dans la lutte anti-vectorielle et avoir ainsi d’importantes retombées sociales et économiques, estime le Secrétaire général de l’ONU.
''Alors que nous nous employons à réaliser les OMD et à définir un programme de développement pour l’après-2015, convenons qu’investir dans la lutte antivectorielle et la prévention des maladies est un investissement sage et nécessaire’’, écrit Ban Ki Moon à l’occasion de la célébration, ce lundi, de la Journée mondiale de la santé.
Placée sous le slogan, ‘’Petits mais dangereux’’, l’Organisation mondiale de la santé consacre cette année la Journée mondiale de la santé, à la menace de plus en plus grande que représentent les maladies à transmission vectorielle.
‘’Nous avons les connaissances scientifiques et savons comment intervenir pour faire reculer ces maladies. En Afrique, par exemple, l’utilisation de plus de 700 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide ont d’ores et déjà permis de diminuer considérablement la prévalence du paludisme, surtout chez les enfants et les femmes enceintes’’, souligne le SG de l’ONU.
Selon lui, ‘’un engagement politique soutenu peut permettre de sauver des millions de vies et avoir d’importantes retombées sociales et économiques. Il convient toutefois de reconnaître que la lutte antivectorielle ne se limite pas au secteur de la santé.’’
‘’Lorsque les initiatives de développement sont mal planifiées, qu’il s’agisse de déforestation, de construction de barrages ou de projets d’irrigation visant à accroître la production alimentaire, elles peuvent favoriser l’apparition de maladies’’, ajoute t-il.
Ainsi, estime t-il, ‘’pour s’attaquer à cette question, il faut mener une action intégrée, cohérente et unie dans de nombreux secteurs, notamment l’environnement, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’aménagement urbain et l’éducation’’.
Dans son message, Ban Ki Moon rappelle que chaque année, ‘’plus d’un million de personnes meurent de maladies transmises par les moustiques, les mouches, les tiques et d’autres insectes, tels que les triatominae’’.
‘’Le paludisme, la dengue, la fièvre jaune, l’encéphalite japonaise, la maladie de Chagas et la leishmaniose sont autant de maladies à transmission vectorielle, maladies chroniques qui concernent des centaines de millions de personnes et causent d’immenses souffrances’’, écrit-il.