BOY GEORGE ANNONCE LE RETOUR DE CULTURE CLUB AVEC UN ALBUM EN 2014
PARIS, 17 déc 2013 (AFP) - Le chanteur britannique Boy George va reformer le groupe Culture Club, en sommeil depuis 2000 et sortir un nouvel album en 2014, annonce-t-il dans un entretien à paraître mercredi dans le magazine français Têtu.
Groupe légendaire créé en 1981, Culture Club réunissait Boy George et les guitaristes Mickey Craig, Roy Hay et Jon Moss. La chanson "Do You Really Want to Hurt Me", parmi les hymnes des années 80, a été un succès planétaire.
"Récemment, j'ai vu Roy Hay à Los Angeles.On veut sortir un album de Culture Club l'année prochaine. On a beaucoup parlé de ce qu'on veut faire. On a écrit un peu l'année dernière, mais on n'était pas prêts. C'est toujours plus compliqué: il y a tout cet héritage autour du groupe", confie Boy George.
"Je veux faire un disque de Culture Club qui corresponde à ce que nous sommes aujourd'hui. On ne va rien recréer. Bien sûr, il y aura beaucoup de soul, du reggae... Dès janvier, on va commencer à écrire", précise-t-il.
Au passage, le chanteur tacle Madonna et Kylie Minogue: "Sacrifier à la mode, ça n'a jamais été mon truc. Elles tentent de s'agripper à tout prix à leur couronne pop, jusqu'à nier qui elles sont vraiment. Mieux vaut s'arrêter quelques années que de nier qui on est, juste pour obtenir un hit !", estime-t-il.
Boy George, connu pour ses chapeaux et son look excentrique, dit avoir perdu 25 kg et revient sur ses excès passés: "A ces moments de ma vie, l'oiseau en moi avait cessé de chanter. J'étais une épave, un junky, égoïste et violent
(...). J'ai dû batailler dur contre l'alcool, la drogue, le poids (...) J'ai compris que je donnais mon meilleur travail quand je suis clean". Revenant sur la polémique qui l'oppose à Eminem sur l'homosexualité, Boy George lance un appel pour que les mots "pédale", "pédé", "tapette" et "tata" ne soient plus utilisés.
"Ces mots n'existent que pour blesser et rabaisser les homosexuels. Ne les utilisez pas à la légère. Partout dans le monde, les homosexuels se font agresser, passer à tabac. C'est encore une réalité dans les pays comme la France, les États-Unis ou l'Angleterre. Et en Russie ou en Afrique, les homos risquent bien pire encore... Il y a d'autres moyens d'être ironi