CELEBRATION DE LA JOURNEE OLYMPIQUE À SAINT-LOUIS

SAINT-LOUIS - A l’instar de tous les pays du monde, le Sénégal a célébré, hier, la «Journée olympique». En récompense au mérite du Cros (Comité régional olympique et sportif) de Saint-Louis, il a été décidé de fêter la naissance du mouvement olympique dans cette ville. C’est à la Place Faidherbe que la famille de l’olympisme sénégalais s’est retrouvé pour communier. Et c’était en présence du maire de la commune, Cheikh Bamba Dièye et du président du Cnoss, Mamadou Diagna Ndiaye.
Pourquoi le choix de Saint-Louis ? Le premier vice-président du Cnoss, Santi Hagne explique : «Il a plusieurs raisons. La première raison, c’est un problème d’opportunité. Nous avons été invités par le ministre maire de la ville, Cheikh Bamba Dièye, à venir participer aux journées d’assainissement de Saint-Louis. L’assainissement, l’environnement et le développement durables sont des aspects de l’olympisme. C’est avec un grand plaisir que nous combinons les événements. Mais il ne faut pas oublier que Saint-Louis a abrité le premier Cros. Après Dakar, on a créé le Cros de Saint-Louis. Donc, le Cros de Saint-Louis et méritait parfaitement de combiner la présence du ministre de la Communication à côté du mouvement olympique, mais également le développement d’autres activités de communion sportives pour le 23 juin. Parce que c’est une journée qui était très concomitante».
L’ancien secrétaire général du Cnoss est aussi revenu sur l’historique de cette fête. «Le 23 juin commémore tout simplement la naissance du Comité international olympique. Et comme vous le savez, le Cio est l’organisation faitière du mouvement olympique. Le mouvement olympique a trois pieds majeurs : le Cio, les Cno et les fédérations internationales. Donc, aujourd’hui c’est cette organisation, ce mouvement qui fête sa naissance. En fait, c’est un baptême», rapporte-t-il.
Toutefois, M. Hagne rappelle qu’«il y a quelques années, il était permis de fêter ça entre le mois de juin et le mois de septembre». «C’étaient des fêtes éparses qui cachaient la dimension historique de la chose. Plus personne ne savait pourquoi on devait fêter la journée olympique. Certains la fêtaient en juin, d’autre en juillet, en août ou en septembre. Et on s’est dit que tous les anniversaires se fêtent en une seule date. Aujourd’hui, il est fait obligation de la fêter tous ensemble. Ce n’est pas une obligation couperet. Et ceux qui ont l’intension de le fêter le font à date échue, le 23 juin», poursuit le dirigeant.
Pour un premier essai, le Cnoss a réussi un bon coup. A la grande joie du premier magistrat de la ville qui «loue les nombreux efforts faits par le Cnoss à travers ses réalisations et la gestion des conflits dans le sport». Et les Cros de Thiès et Fatick peuvent espérer, un jour, bénéficier de cette organisation. Comme aussi Tamba dont la création d’un Cros est en gestation «en organisation la fête du 23 juin pour tous les sportifs du Sénégal».
Après avoir remercié le maire pour l’invité du Comité olympique à son opération «Saint-Louis ville propre», le président Diagna Ndiaye, a plaidé pour la propreté et l’entente. «Cheikh est mon ami et mon frère. J’avoue que j’ai été impressionné parce que j’ai vu avec les moyens du bord. Je crois qu’il faut qu’on l’accompagne et c’est le plus important», lance-t-il.
Au total, ce sont 787 sportifs qui ont participé aux différentes activités : randonnée pédestre (212), cross de masse (410), cyclisme (85) et kid’s athletics (80).