CHAMPIONNAT DU MONDE DE BASKET
QUATRE NOUVEAUX PRESELECTIONNES DEVOILENT LEURS AMBITIONS
Ils sont quatre à étrenner leur première présélection en équipe pour la préparation de la Coupe du monde de basket prévu du 30 août au 14 septembre prochains en Espagne. Adama Lô, Ibrahima Niang, Ibrahima Diop et Maurice Ndour affichent les mêmes ambitions : gagner leur place en équipe nationale et y poursuivre une riche carrière. Rugissements de nouveaux « Lions ».
Adama Lô, intérieur (Uso) : « Evoluer et passer au niveau supérieur »
« Cela m’a fait plaisir de faire partie des 22 présélectionnés pour la Coupe du monde. C’est le fruit du travail que j’ai accompli pendant toute la saison. Je ne m’attendais pas à cette présélection mais j’avais à relever un défi cette saison : faire un bon championnat et pouvoir évoluer. Cette présélection va me permettre d’évoluer et de passer au niveau supérieur. Il y a deux saisons, j’étais en deuxième division avec National Athlétic Club (Nac) (club basé à la cité Cse). Je ne sais pas si c’est trop rapide de quitter la deuxième division, de jouer cette saison à l’Uso et d’être actuellement en équipe nationale. Mais je suis tombé sur de bons entraîneurs qui ont toujours cru en moi, que ce soit à Nac ou à l’Uso. Ils ont cru en moi et sont toujours derrière à m’encourager et à me donner des conseils. C’est cela qui a fait que j’ai fait une bonne saison au point d’être présélectionné en équipe nationale. L’expérience à Nac m’a apporté beaucoup de choses et permis de savoir que rien n’est facile dans la vie. Là-bas, on jouait le matin de très bonne heure, sous le soleil et tout le soir. Maintenant, dans le basket, rien ne peut me surprendre. Je suis encadré et je peux jouer à tout moment ».
Ibrahima Diop, arrière (Algérie) : « Essayer de saisir cette chance qu’on m’a donnée »
« C’est ma première présélection en équipe nationale. C’est une fierté de porter le maillot national. J’en remercie le Bon Dieu. Je me suis bien intégré dans le groupe. Je connais la plupart des joueurs de l’équipe. Les uns, on a fait la petite catégorie.
Les autres, on jouait ensemble dans le championnat avant que je parte en Algérie. J’ai joué les deux dernières saisons là-bas. Ici, on est tous frères et on partage le même amour pour le maillot national. On est donc obligé de s’entraider. Je suis basketteur et le basket, c’est le même partout, au Sénégal, en Algérie ou aux Etats-Unis. J’ai commencé le basket à Saint-Louis au centre Mborika Fall. J’ai ensuite joué au Slbc et à l’Ugb avec le coach Cheikh Sarr. C’est par la suite que je suis parti en Algérie. J’ai eu là-bas une petite expérience. Je vais essayer de saisir cette chance qu’on m’a donnée en équipe nationale. Le coach a eu confiance en moi en me présélectionnant. Donc je dois montrer que je mérite cette confiance et que le coach ne s’est pas trompé sur son choix. Il me connaît bien. Moi aussi, je sais bien ce qu’il veut. C’est un avantage pour moi de savoir ce qu’il désire dans le jeu ».
Ibrahima Niang, ailier (Duc) : « Suivre les traces de mon grand frère Aly Ngoné Niang et même le dépasser »
« Très fier et content de cette présélection. Je l’attendais depuis longtemps. Cela a été toujours mon objectif. C’est pourquoi cette saison, j’ai beaucoup travaillé. L’intégration se passe bien. Les gars m’ont bien accueilli et mis dans le bain. Je veux suivre les traces de mon grand frère Aly Ngoné Niang en équipe nationale et même le dépasser. C’est mon autre objectif parce que lui, il n’a pas continué sa carrière en équipe nationale. J’ai discuté avec lui et il m’a bien conseillé. Il m’a dit de savoir pourquoi je suis ici, de continuer à travailler et de rester discipliné. Je crois en moi et je veux atteindre mon objectif qui est de rester en équipe nationale. Je veux faire partie des 12 qui vont jouer la Coupe du monde. A l’avenir aussi, je veux gagner des trophées avec l’équipe nationale, l’Afrobasket et pourquoi pas devenir un jour leader de l’équipe ».
Maurice Ndour, intérieur (Etats-Unis) : « Acquérir de l’expérience et faire partie des 12 pour la Coupe du monde »
« C’est une joie immense. Chaque jeune joueur rêve de jouer un jour pour l’équipe nationale de son pays. Donc, c’est une joie mêlée de fierté de représenter le Sénégal, mais aussi la ville de Mbour. Mon intégration a été facile. Mes coéquipiers m’ont bien accueilli et m’ont beaucoup aidé, surtout dans les séances d’entraînements. J’en suis à ma première sélection en équipe nationale du Sénégal. J’ai commencé le basket dans les années 1998 avec le coach Jean Marie Faye. J’ai joué au Mbour Basket Club et au stade de Mbour. Ensuite, j’ai quitté le Sénégal pour aller au Japon où j’ai fait 3 ans au High school. En 2011, j’ai quitté le Japon pour aller aux Etats-Unis ; je suis allé au Junior College pour 2 ans. Actuellement, je suis dans un autre collège et il ne me reste plus qu’un an. Pour moi, le plus important, c’est l’expérience. Nous avons une poule composée de très bonnes équipes. Gagner ou pas, ce n’est pas le plus important, mais c’est l’expérience surtout qui compte. Et c’est comme cela que nous pourrons préparer l’Afrobasket où nous visons la coupe. Ce ne sera pas facile de faire partie des 12. Personne n’a encore sa place, il faut batailler, montrer ses qualités. Si on est pris, c’est bon, sinon la vie continue. Il faut juste se battre ».