CHEIKH KANTE VEUT ESTER EN JUSTICE

La sortie du Syndicat autonome des agents de sécurité du Sénégal (Sagas) contre le Port autonome de Dakar (Pad), d’avoir licencié 450 agents de sécurité maritime a bouleversé les autorités portuaires. La Direction générale a manifesté sa volonté d’attaquer le Sagas en justice après avoir apporté certains éclairages.

«Le Port autonome a attendu la fin des contrats de gardiennage, en cours, pour procéder au recrutement sur la base d’un cahier de charges. Le port n’a licencié donc personne et a veillé à ce que le recrutement soit fait sur la base de profil établi sans discrimination. 

Et face à ces accusations portées injustement à son égard, la Direction générale se réserve le droit d’ester en justice pour rétablir son honorabilité et son image», a renseigné Abdou Khamid Sy, coordonnateur de la cellule de communication du Pad qui pense que le Sagas n’a pas été lucide dans sa démarche. 

«Les contrats que le port signait avec ces dites sociétés de gardiennage et qui portaient sur une centaine d’agents environ, avaient une durée d’un an renouvelable. Ils n’ont pas été clairvoyants dans leur objectif parce que le chiffre avancé ne fait  allusion qu'au nombre d’agents recrutés par le port sur un total de 204 agents», indique M. Sy. 

Ce dernier de préciser que «le port autonome de Dakar a décidé de mieux assurer sa responsabilité en matière de sécurité maritime en confiant le gardiennage à une seule société d’intérim dont les agents ont été directement formés par nos soins en matière de sûreté et de sécurité maritime sur une durée de 4 mois», a confié la cellule de communication.