CONDUCTEURS DES BUS «TATA» ET «CARS RAPIDE» PERTURBENT LES USAGERS
MODE OPERATOIRE IDENTIQUE
Le transport public regorge un lot de problèmes. Les clients et les conducteurs ou receveurs de Bus « Tata » se regardent souvent en chien de faïence. Motif, ces bus qui refusent du monde, toujours pleins à craquer installe une vive polémique entre ces usagers. Ces derniers, à l’aller comme au retour ne cessent de rouspéter. Ils assènent en permanence des phrases menaçantes, du genre : « ces conducteurs ne respectent personne », « Ils ne font que trainer ».
L’instauration des bus tata, initiée dans le cadre du renouvellement du parc automobile est loin de donner satisfaction. L’idéal était de faciliter la mobilité des citoyens dans les différentes directions de la ville ou diminuer leur calvaire.
Mais, le constat démontre que les conducteurs de ces bus, des recyclés du transport classique, gardent toujours le même mode opératoire. Ils trainent au niveau des arrêts à l’attente d’une clientèle. Pis, parfois, ils concurrencent les conducteurs des Cars rapide. Et, le comble se signale, lorsque le client est arrivé à destination.
Descendre, reste une préoccupation pour les clients. Surtout les handicapés les personnes du troisième âge. Ces habitués, passent une partie du temps à rouspéter face à cette mésaventure, faite à dessein. La stratégie reste simple.
Ces conducteurs se permettent le temps de prendre un client n’importe où. Mais, refuse de le faire descendre à bonne destination. Similitude entre Tata et Car Rapide La recherche de l’argent oblige ces conducteurs de Tata, en complicité avec les receveurs à surseoir la vitesse. Une option de ralentissement pour mieux surcharger le Bus.
Ils veulent à tout prix rentrer avec beaucoup d’argent, un surplus de versement. Pour arriver à satisfaire ce besoin, ils développent une technique similaire à celle des conducteurs des cars rapide. Il n’y a point d’arrêt. Ils perdent des minutes et les utilisateurs s’alarment. Ils dénoncent le nouveau mode de ces chauffeurs de bus bleu-blanc.
« Les bus ne font que trainer. Ils n’ont même pas d’arrêt fixe. Ils s’arrêtent n’importe où. Surtout là où, sont généralement garés les Cars Rapide. On peut même dire qu’ils ne se différencient plus de ces derniers », s’indigne un jeune homme, habitué des Tata, Ablaye. Non loin, Katy, une autre dame, toute silencieuse attend sagement l’arrivée du Bus. « Je prends souvent les bus.
Mais, dès fois, il m’arrive d’être très en colère contre le receveur qui fait des signes aux chauffeurs. Il lui demande de ralentir pour attendre d’éventuels clients. Non seulement, le trajet est interminable. Mais, ils se permettent de travailler comme bon leur semble, sans prendre en compte l’inquiétude des clients », s’alarme Katy.
L’explication de ces comportements est donnée. « Les Tata sont de plus en plus nombreux et abordent les mêmes voix. Donc, ils sont obligés de s’attarder pour prendre des clients ou prendre des distances avec les autres bus. Ce qui explique le fait qu’ils ne s’arrêtent pas à là ou il faut. Ils font la course entre eux », explique Cheikh, un chauffeur de Car.
Le constat de ce dernier, est bien partager par ses camarades de travail. Tous, soutiennent qu’entre Tata et Cars rapide, il n’y a pas de différence dans leur mode opératoire. « Je ne vois pas la diffé- rence entre les deux cars, chacun fait son boulot.
Ceux qui sont dans les Cars Rapide sont généralement reconvertis en chauffeurs de Tata. Ils imposent les même comportements qu’ils avaient auparavant », regrette ce receveur de la ligne 48, Abdou. L’essentiel, pour lui, c’est de remplir les obligations, consistant à remplir les poches pour conserver leur emploi.
« S’il ne concurrence pas les cars rapide qui ne font respectent pas les arrêts, ils n’auront pas de versement. Les cars et les bus sont devenus nombreux à Dakar. Les lignes se recoupent dés fois. Ce qui n’est pas normal », relativise le vieux chauffeur, Talla.
Ailleurs, les lamentations des conducteurs de transport public vont crescendo. « Si on squatte les mêmes arrêts que les cars Rapides. Parce que, les nô- tres, installés sans nous consulter, ne nous arrangent pas parfois. Ces stops ont été placés à la hâte sans aucun avis des chauffeurs.
Raison pour laquelle, nous nous donnons le droit de nous arrêter, ailleurs que les lieux choisis », justifient encore Abdou. Face à cet entêtement, le supplice de clients risque de ne pas trouver du répondant. Et, l’absence d’éventualité de changement de comportement ne contribuera point à l’épanouissement des clients de ce moyen de transport en commun.