CONFLIT D'INTÉRÊTS
Des chefs de service assurent la restauration à l'hôpital Le Dantec
Des agents de l’hôpital Aristide Le Dantec en mode restaurateurs. Le chef de Service des soins infirmiers ainsi que le chef de Service maintenance tiennent des restaurants dans l’enceinte de l’hôpital. La direction qui a constaté cette activité extra professionnelle promet de prendre des mesures pour arrêter ces activités.
Des agents de l’hôpital Aristide Le Dantec s’adonnent à des activités extra professionnelles dans l’enceinte de la structure. Le chef de Service des soins infirmiers (Ssi), Seyni Mbaye, et le chef de Service maintenance, Moussa Diagne, se sont offerts eux-mêmes une partie du juteux marché de la restauration du personnel. Cet écart a été possible suite à la fermeture du restaurant du personnel de ladite structure.
La direction de Le Dantec a construit une centrale d’oxygène sur le site qui abritait le restaurant chez Kaw, près du Service de dermatologie. Depuis lors, c’est le chef de Service des soins infirmiers qui assure la restauration d’une partie du personnel. Il a ouvert ce restaurant chez lui «sans aviser la direction de Le Dantec», précise l’adjoint du directeur de l’établissement sanitaire.
Pis, relève Adama Faye, la direction n’a pas autorisé l’ouverture de ce restaurant qui a fini d’avoir un an. Maintenant, depuis un mois, constate la direction, il y a un autre restaurant qui sert le petit-déjeuner au personnel toujours dans l’enceinte de l’hôpital.
Interpellé, le chef de Service des soins infirmiers a reconnu qu’il ne dispose pas d’autorisation écrite signée par la direction pour cette activité. Mais il indique que la direction ne s’y est pas opposée puisque cela fait un an qu’il travaille au vu et au su de tout le monde. Moussa Diagne non plus ne détient d’autorisation. «Je n’ai pas pensé en avoir besoin. Parce que je ne savais pas qu’il fallait en chercher. C’est juste un collègue qui m’a suggéré d’ouvrir ce petit coin déjeuner», confesse-t-il.
Sur les activités extra professionnelles de certains agents, l’adjoint au directeur de l’hôpital, par ailleurs chef du Service administratif et financier de l’hôpital Aristide Le Dantec, souligne que la direction n’est mêlée ni de près ni de loin à cette affaire. «Nous avons constaté que ces personnes ont ouvert des restaurants pour le personnel suite à la fermeture du restaurant du personnel de l’établissement sanitaire», témoigne Adama Faye.
De plus, ajoute le directeur adjoint, la direction ne cautionne pas de telles pratiques. Mais le paradoxe c’est que jusque-là, «ces restaurateurs» ne sont ni saisis ni interpelés par la direction de l’hôpital quant à leur activité extra professionnelle.
Pour Adama Faye, l’attitude de la direction est compréhensible, car tempère-t-il, cette situation est transitoire. «La direction est en train de mettre sur pied un restaurant du personnel et le directeur attend le moment opportun pour interpeller ces personnes qui tiennent ces restaurants», révèle-t-il.
Des agents de l’hôpital Aristide Le Dantec en mode restaurateurs. Le chef de Service des soins infirmiers ainsi que le chef de Service maintenance tiennent des restaurants dans l’enceinte de l’hôpital. La direction qui a constaté cette activité extra professionnelle promet de prendre des mesures pour arrêter ces activités.
Des agents de l’hôpital Aristide Le Dantec s’adonnent à des activités extra professionnelles dans l’enceinte de la structure. Le chef de Service des soins infirmiers (Ssi), Seyni Mbaye, et le chef de Service maintenance, Moussa Diagne, se sont offerts eux-mêmes une partie du juteux marché de la restauration du personnel.
Cet écart a été possible suite à la fermeture du restaurant du personnel de ladite structure. La direction de Le Dantec a construit une centrale d’oxygène sur le site qui abritait le restaurant chez Kaw, près du Service de dermatologie.
Depuis lors, c’est le chef de Service des soins infirmiers qui assure la restauration d’une partie du personnel. Il a ouvert ce restaurant chez lui «sans aviser la direction de Le Dantec», précise l’adjoint du directeur de l’établissement sanitaire. Pis, relève Adama Faye, la direction n’a pas autorisé l’ouverture de ce restaurant qui a fini d’avoir un an.
Maintenant, depuis un mois, constate la direction, il y a un autre restaurant qui sert le petit-déjeuner au personnel toujours dans l’enceinte de l’hôpital.
Interpellé, le chef de Service des soins infirmiers a reconnu qu’il ne dispose pas d’autorisation écrite signée par la direction pour cette activité. Mais il indique que la direction ne s’y est pas opposée puisque cela fait un an qu’il travaille au vu et au su de tout le monde.
Moussa Diagne non plus ne détient d’autorisation. «Je n’ai pas pensé en avoir besoin. Parce que je ne savais pas qu’il fallait en chercher. C’est juste un collègue qui m’a suggéré d’ouvrir ce petit coin déjeuner», confesse-t-il.
Sur les activités extra professionnelles de certains agents, l’adjoint au directeur de l’hôpital, par ailleurs chef du Service administratif et financier de l’hôpital
Aristide Le Dantec, souligne que la direction n’est mêlée ni de près ni de loin à cette affaire. «Nous avons constaté que ces personnes ont ouvert des restaurants pour le personnel suite à la fermeture du restaurant du personnel de l’établissement sanitaire», témoigne Adama Faye.
De plus, ajoute le directeur adjoint, la direction ne cautionne pas de telles pratiques. Mais le paradoxe c’est que jusque-là, «ces restaurateurs» ne sont ni saisis ni interpelés par la direction de l’hôpital quant à leur activité extra professionnelle.
Pour Adama Faye, l’attitude de la direction est compréhensible, car tempère-t-il, cette situation est transitoire. «La direction est en train de mettre sur pied un restaurant du personnel et le directeur attend le moment opportun pour interpeller ces personnes qui tiennent ces restaurants», révèle-t-il.