Coupe des Confédérations: la presse espagnole a vu "le meilleur Brésil et la pire Espagne"
"Le meilleur Brésil et la pire Espagne", "Le Maracana a dévoré la sélection":la presse espagnole commentait ainsi lundi la défaite de la veille au soir pour l'équipe nationale de football, championne du monde, écrasée 3-0 par le Brésil en finale de la Coupe des Confédérations.
"La Roja a essuyé son premier important revers en cinq ans. Elle a encaissé un but au bout de deux minutes et ne s'en est pas sortie. Fred et Neymar nous ont tués. Sergio Ramos a manqué un penalty et le résultat c'est 3-0", résumait le quotidien sportif.
"Un coup de Maracana", titrait en grosses lettres Marca au-dessus d'une photo de l'entraîneur espagnol Vicente del Bosque et ses hommes, visiblement déboussolés.
"Le Brésil a assommé l'Espagne à un peu plus d'un an du Mondial en finale de la Coupe des Confédérations. Les Fred, Neymar et compagnie ont été les meilleurs du début à la fin et se sont amusés avec une Roja méconnaissable", écrit le journal sur son édition en ligne.
Un doublé de Fred (2e et 47e) et un but du jeune prodige Neymar (44e) ont en effet permis aux Brésiliens de conforter leur statut de favori pour le Mondial-2014 à domicile et de stopper la série record d'invincibilité de l'Espagne (29 matches de compétition).
Les trois buts brésiliens ont fait vaciller l'Espagne, double championne d'Europe et championne du monde depuis 2010, qui aura donc échoué dans la quête de son Grand Chelem.
C'est le but signé Neymar, la nouvelle star brésilienne du FC Barcelone, que retient le quotidien catalan Mundo Deportivo sous le titre "Neymar écrase la Roja".
"Le Brésil est sacré champion de la Coupe des Confédérations après avoir achevé une Espagne méconnaissable. Deux buts de Fred et un de Neymar, qui a été sensationnel, ont neutralisé l'équipe d'Espagne au bout d'une minute et demie", commente le journal.
Pour le quotidien El Pais, "le rêve du Maracana a été un cauchemar pour l'Espagne". "Le Brésil signe un carton accablant contre l'Espagne, dénaturée et souffrant d'une infériorité criante face à un rival qui a montré les dents à chaque action".