MULTIPLE PHOTOSDes acteurs tirent un bilan positif du projet ‘’Wula Nafaa’’
Dakar, 20 août (APS) - Les résultats du projet Wula Nafaa dont la deuxième phase vient d’être clôturée ont été ‘’positivement’‘ appréciés par des partenaires à la base, après cinq années d’exécution dans 650 villages, a indiqué, mardi, à Dakar, le colonel Babacar Salif Guèye, son coordonnateur national.
'’La deuxième phase, articulée autour de la création de richesses, était beaucoup plus marquée par la sécurité alimentaire, l’agriculture de développement, qui est une nouvelle technique agricole, permettant de produire plus avec beaucoup moins d’engrais’’, a expliqué le coordonnateur.
Il s’exprimait au cours de la cérémonie de clôture de la deuxième phase du projet ‘’agriculture et gestion des ressources naturelles USAID Wula Nafaa’’, démarrée depuis 2003 dans les régions de Kaolack, Fatick, Kédougou, Tambacounda et dans la région de Ziguinchor.
Selon lui, ce projet a travaillé dans tous les axes, de l’agriculture à la gestion des ressources naturelles en passant par la production forestière et de produits ligneux et non ligneux, dans le cadre d’une chaîne de valeurs.
‘’A chaque fois que nous attaquons un produit, nous étudions toute la chaîne du produit afin de voir s’il s’agit d’un produit forestier ou non’’, a-t-il expliqué, précisant que tout cela est articulé du concept ‘’nature, richesse et pouvoir’’.
‘’Quelle que soit l’efficacité des plans ou la productivité que génèrent les ressources naturelles, cela ne peut être durable que si cela crée de la richesse et génère des revenus pour les populations’’, a souligné Babacar Salif Guèye.
Face à tous ces impératifs, il faut, selon lui, un équilibre entre les trois piliers que sont la richesse, la bonne gouvernance et le pouvoir pour une gestion de ressources naturelles, créatrice de richesses.
Réagissant sur les préoccupations des partenaires concernant la pérennisation du projet ‘’Wula Nafaa’’, le coordonnateur a estimé qu’elles ont été prises en compte dans la dernière phase et que des représentants des eaux et forêts dans les différentes zones ont été impliqués dans la mise en œuvre.
‘’Elles seront prises en charge par d’autres directions et agences de l’Etat comme l’Agence nationale de concertation agricole et rurale (ANCAR) qui donne des formations sur des modules créés par le projet’’, a rassuré le colonel Babacar Salif Gueye selon qui les populations qui disposent de toutes les compétences, détiennent les clés du succès.
D’autre part, le programme est intervenu dans l’aménagement et la valorisation 11 bas-fonds et a mis en place 5 digues anti-sel, 2 digues de retenues, 12 diguettes d’épandage dans 2 bas-fonds et des casiers rizicoles au niveau de 2 bas fonds de Kédougou.
Sur les résultats que les acteurs ont jugés positifs, M. Guèye a indiqué que tout cela s’explique par une vision que les populations ont de leur futur. ‘’En termes de chiffres, quelque 15 000 emplois ont été créés pour 22 000 ménages dans 650 villages’’ a-t-il dit.