Des dirigeants regrettent le départ de Pamodzi
CHOIX DE L’AGENCE DE MARKETING DE LA FSF
«La saison sportive 2011-2012, de la période du 1er octobre 2011 au 30 septembre 2012, a enregistré un résultat d’exploitation négatif de 91 621 917 francs Cfa, du fait des dépenses effectuées par 1 504 096 426 Cfa et des produits encaissés de 1 412 474 509 Cfa», lit-on dans l’introduction du rapport financier qui annonce un compte d’exploitation positif de 365 306 010 Cfa, pour l’ensemble des deux saison 2010-2011 et 2011-2012.
Cette situation de la trésorerie fédérale en appelle à des commentaires. Et le constat est que la barre a été levée très haute par Pamodzi de Pape Massata Diack qui avait mis, en son temps, plus de 1 700 000 000 Cfa dans les caisses de la Fsf. En plus, la Fsf n’a pas d’agent de marketing pour l’aider à empocher plus de 735 857 027 Cfa dont 524 079 575 Cfa engendrés par les contrats, pour l’exercice 2011-2012.
«Un milliard, ce n’est pas significatif pour le football. Lorsqu’il était là, Massata Diack a permis au football de bien vivre. C’est l’occasion de le remercier pour ce qu’il a fait. Au Sénégal, si on réussit, on est combattu. Depuis son départ, on ne sent pas le marketing de la fédération», soutient Gaston Mbengue, le président du Ndiambour (Ligue 2).
Et le Don King de l’arène, faisant des comparaisons, annonce recevoir d’Orange, sponsor de la Fsf, 700 millions par an. Et que la Fédération malienne de football (Fmf) reçoit également des milliards d’Orange. Ce qui n’est plus possible pour le football sénégalais qui continue à négocier, à travers la Ligue pro, pour le renouvellement de son contrat et l’augmentation de la cagnotte.
L’autre dirigeant qui regrette le Pdg de Pamodzi est Ismaïla Diabang de Racing club de Dakar (National 1). Pour lui, il faut beaucoup faire attention à Massata, car c’est avec lui qu’on a commencé à parler de milliards dans le football». Ce qui l’amène à demander qu’on encourage Gaston Mbengue.
«Je suis content de voir des hommes d’affaires dans le football. Si vous avez quelqu’un qui peut vous amener de l’argent, il faut chercher à le garder à vos côtés. Gaston est là, il faut bien l’accueillir pour qu’il amène des milliards. Mes prières sont exhaussées, car il a fait ses preuves dans la lutte», plaide Diabang, l’homme qui a porté la candidature de Me Senghor à la présidence de la fédération.
Cependant, Me Senghor prévient que si «le climat est délétère au sein de la famille, Gaston risque de quitter. C’est parce que, peut-être, on véhicule une image négative de la lutte du fait de la violence qu’il est venu vers le football».