DES SOCIALISTES DISQUALIFIENT LE MINISTRE DE L’INTERIEUR
ORGANISATION DES PROCHAINES ELECTIONS
La Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds), un mouvement affilié au parti socialiste (ps) rejoint l’opposition dans son combat pour le départ d’Abdoulaye Daouda Diallo de la tête du ministère de l’intérieur. pour Babacar Diop et ses camarades, les dernières opérations d’inscriptions sur les listes électorales ont disqualifié Abdoulaye Daouda Diallo. Aussi, réclament- ils la tenue du référendum en janvier au lieu du mois de mai.
Le Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) a un allié de taille. Mamadou Diop Decroix et ses camarades peuvent compter peut compter sur la Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (Jds) pour mener le combat pour avoir une personnalité neutre à la tête du ministre de l’Intérieur afin d’assurer l’organisation de la prochaine présidentielle.
En tout cas, la Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (Jds), un mouvement affilié au Ps, exige le départ de Abdoulaye Daouda Diallo de la Place Washington. Le président de la Jds, Babacar Diop, invoque la coloration politique de l’actuel locataire de la Place Washington pour justifier sa requête. «Il (Ndlr, Abdoulaye Daouada Diallo) est maire et membre de la direction du parti au pouvoir. Les récentes opérations d’inscriptions sur les listes électorales viennent de le disqualifier. Nous voulons une personnalité politique neutre, équidistante des partis politiques pour l’organisation du référendum et des élections de 2017», indiquent les membres de la Jds dans un communiqué parvenu à la rédaction.
A en croire ces jeunes socialistes, le Président Macky Sall doit s’inspirer de ses prédécesseurs et donner les gages d’une élection libre et transparente. La Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (JDS) souhaite par ailleurs l’organisation du référendum en janvier 2016 pour permettre à tous les acteurs politiques et les citoyens d’être fixés à temps sur la tenue de la prochaine présidentielle.
Pour Babacar Diop et compagnie, l’organisation du référendum au mois de mai proposé par le président de la République est trop loin, si l’élection présidentielle doit se tenir en 2017. Car, argumentent-ils, «les acteurs politiques doivent disposer au moins d’un an pour préparer l’élection». Cependant, la Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (Jds) pense qu’au-delà de la question de la réduction du mandat du président de la République, le référendum devrait être une occasion pour proposer les réformes nécessaires issues des propositions de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (Cnri). Ces réformes doivent porter par exemple sur la fin du cumul entre la fonction de président de la République et celle de président de parti politique, la cessation du pouvoir du chef de l’Etat de disposer seul de la carrière des magistrats, la reconsidération du statut du parlementaire, le renforcement des pouvoirs de l’Assemblée Nationale, l’acceptation des candidatures citoyennes aux élections locales.