DEUX MILLIARDS EN DIRECTION DES FEMMES
RIZICULTURE PLUVIALE A KAOLACK, KAFFRINE ET FATICK
Booster la filière de production du riz pluvial, c’est le vœu du Sénégal en collaboration avec le Japon. C’est dans ce sens que le ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural(Maer) et l’Agence japonaise de coopération internationale(Jica) ? ont procédé à la signature du procès verbal de discussions sur le projet d’appui à la production durable de riz fluvial. Ce programme vient essentiellement en appui aux femmes de Kaolack, Kaffrine et Fatick.
« Après l’expérience réussie du Projet d’appui à la productivité du riz dans la vallée du fleuve Sénégal, déroulé entre 2010 et 2014, la Jica entend à présent relever le défi de l’autosuffisance des zones de riziculture pluviale et contribuer à l’atteinte des objectifs du Programme national d’autosuffisance en riz ».
Ce sont les vœux prononcés hier, mercredi 23 avril, par le représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale, lors de la signature du procès verbal de discussions sur le projet d’appui à la production durable de riz pluvial.
Cette collaboration qui s’étalera de 2014 à 2018, nécessitera la contribution du gouvernement Japonais à hauteur de deux milliards de francs Cfa. Elle visera essentiellement les femmes des régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine.
Les investissements faits dans le domaine de la riziculture fluviale ne sont pas très représentatifs, comparé à l’énorme potentialité que recèle ce secteur. Ryuichi Kato, le représentant résidant de la Jica au Sénégal, abonde dans ce sens. En effet, il affirme que : « Malgré son potentiel énorme, la riziculture pluviale qui est longtemps restée en léthargie souffre d’un déficit structurel lié à la faiblesse des financements ».
Cet appui de la Jica entre, selon son représentant permanant, dans le cadre du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture Sénégalaise(Pracas). C’est pourquoi il ne s’arrêtera pas seulement sur l’aspect financier. En effet, il affirme : « La Jica entend renforcer son appui à la riziculture, dans la zone pluviale, à travers le soutien à la production de semences de qualités, l’amélioration des techniques culturales, de la gestion agricole et des infrastructures ».
Ryuichi Kato a aussi salué les efforts fournis par les autorités ministérielles et équipes techniques pour « la formulation du projet ».
Le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, par la voix de son représentant et secrétaire général, Dogo Seck, a salué les efforts que fournit le gouvernement nippon pour aider le Sénégal. Et cet engagement, selon lui : « ne s’arrête pas seulement dans le secteur de l’agriculture, mais dans tous les domaines importants qui contribuent à l’émergence du Sénégal ». Par ailleurs, Dogo Seck rappelle l’engagement du président de la République et de l’ensemble de son gouvernement à faire tout ce qui est nécessaire pour que le Sénégal atteigne l’autosuffisance alimentaire.