ECHOS DE LA TANIERE
FENERBAHÇE : MUET DEPUIS 79 JOURS - SOW NE FAIT PLUS LE SHOW
Avec un compteur-buts bloqué à 9, Moussa Sow vit la plus longue disette de sa carrière. L’attaquant de Fenerbahçe est resté plus de trois mois sans faire trembler les filets. Suffisant pour qu’il verse des larmes. À moins de trois mois de la fin de saison, les stats de Moussa Sow n’ont rien de rassurantes. L’attaquant de pointe de Fenerbahçe n’a pas inscrit le moindre but depuis le 29 décembre 2013. Soit 79 jours que Moussa Sow n’a pas fait le show qu’il a toujours fait valoir pour parler de son instinct de buteur. Si depuis le début de l’année, l’attaquant de Fenerbahçe n’a plus trouvé le chemin des filets, c’est sans doute dû à sa position excentrée. Parce que Sow a l’habitude de jouer face aux buts. Mais depuis l’arrivée de l’ancien Lillois en Turquie, il ne donne plus de passes qu’il n’en reçoit. En 24 journées, Moussa Sow n’a marqué que 9 fois. Ne comprenant sans doute pas ce manque d’efficacité, le Sénégalais n’a pas hésité à fondre en larmes lors de la dernière journée de championnat. Même si son équipe est venue à bout d’Erciyesspor (2- 1), l’attaquant des Lions ne s’est pas illustré. Toutes ses tentatives ont été systématiquement annihilées par la main ferme de Degrirmenci, le portier adverse, qui a fini par écoeurer le natif de Mantes-la-Jolie. À la recherche de ses sensations dans un championnat qui déchaîne les passions, Moussa Sow doit objectivement reprendre confiance. Et retrouver son adresse devant les buts.
MERCATO : L’EUROPE LES YEUX RIVES SUR KOUYATE
Le Daily Star annonce que le défenseur d’Anderlecht, Cheikhou Kouyaté (24 ans), serait dans le viseur d’Arsenal, Galatasaray, Valence et le CSKA Moscou. Il faut dire que l’international Sénégalais est un beau «bébé» avec son 1m93 et il impose sa puissance physique lors des duels, ce qui n’a pas échappé aux yeux des recruteurs. Maintenant, les clubs intéressés devront négocier avec le club Bruxellois du fait que Kouyaté est sous contrat jusqu’en juin 2016.
BORDEAUX : SAIVET SAIT COMMENT MARQUER PLUS DE BUTS
A l’image du passage compliqué de Guillaume Hoarau et les pépins de Cheick Diabaté, les Girondins de Bordeaux pèchent souvent cette saison dans le domaine offensif. Henri Saivet, qui semble le plus en forme des trois, connaît pourtant la recette pour être plus dangereux dans la zone de vérité. «On touche peu de ballons car ils sont balancés mais c’est peut-être qu’autour, sur les côtés et devant, ça ne bouge pas beaucoup. Ce n’est pas que la faute des défenseurs, ça manque peut-être de mouvements. On l’a compris, a-t-il reconnu sur Gold FM. A un moment donné, on avait essayé de repartir de derrière mais ça nous avait porté préjudice car on avait trop de pertes de balle. Mais il ne faut pas qu’on s’arrête pour autant, il faut qu’on continue. Par moments, contre Montpellier, il y a eu quelques attaques placées qui étaient intéressantes. Si on continue à ressortir le ballon proprement, on aura plus de solutions devant avec de meilleurs ballons à négocier pour marquer ces buts qui feront la différence».
MBAYE LEYE : «ÊTRE A NOUVEAU L’EQUIPE QUI FAIT PEUR»
Dimanche, Zulte Waregem a été s’imposer dans l’antre de la Gantoise sur le plus petit écart (0-1). «On peut à nouveau être l’équipe de la saison dernière, celle dont tous les autres clubs avaient peur. Lorsqu’on voit comment on joue, avec des combinaisons et du bon football, on peut faire quelque chose lors des Playoffs 1», a affirmé Mbaye Lèye. Contre Gand, l’attaquant a été titularisé pour la première depuis sa grave blessure : «Le plan était que je joue une heure et cela s’est bien passé. J’étais content de ma première période. Le plus important, c’est que je n’ai plus peur d’aller dans les duels». Lèye poursuit : «J’ai fait une bonne préparation et je suis en ordre physiquement. Mon but est d’être prêt pour les Playoffs 1. Mes coéquipiers m’ont fait un beau cadeau avec la finale de la Coupe de Belgique».
FC NANTES : REMI GOMIS «SERRE LES DENTS»
La partition du FC Nantes à Lille face à LOSC samedi a été des plus encourageantes. Engagés, solidaires et bien regroupés, les Canaris ont été rigoureux en défense et ont fait bloc au milieu du terrain. Michel Der Zakarian était donc satisfait mais n’est finalement pas si étonné que cela puisque sa consigne de base a été respectée à la lettre. Enfin. «Nous avions surtout pour consigne de ne pas perdre le ballon trop vite et trop bas », a reconnu Rémi Gomis dans Ouest France. Preuve de cette belle solidarité et cet état d’esprit retrouvé, nos confrères nous apprennent même que le milieu de terrain recruté en janvier a «serré les dents» pour rester sur la pelouse malgré une douleur ressentie à la cuisse juste avant la pause.