Elle a mis à leurs dispositions 5 millions de francs
ADJOUZA INITIE DES CHEFS DE FAMILLES A L’AUTO-EMPLOI
La musique au service du social. Adji Ouza, qui travaille avec Caritas Sénégal depuis deux ans, vient encore de s’illustrer par son élan du cœur. Sa structure Social Solidarité Sénégal Adjouza Prod vient d’obtenir la somme de 5 millions de francs pour accompagner et former vingt-cinq femmes chefs de ménage vulnérables dans des activités génératrices de revenus.
La musique au service des pauvres. Cette image colle avec Adji Ouza. Cette chanteuse auteur compositeur est, comme à l’accoutumée, au service des couches vulnérables. Sa structure Social Solidarité Adjiouza Prod en partenariat avec Caritas-Sénégal a décidé de renforcer les activités économiques pour les femmes vulnérables de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise. Dénommé «Dimbalima» (porter assistance), ce projet a pour objectif de lutter contre la pauvreté et valoriser la promotion de la dignité humaine.
Ainsi, la fille de Ouza Diallo et cette structure pastorale sociale de l’Eglise catholique ont conjugué leurs efforts pour porter assistance à vingt-cinq familles les plus vulnérables et ayant comme chef de ménage des femmes. Pour assurer un mieux-être de ces femmes, une enveloppe de 5 millions de francs a été dégagée afin d’assurer aux bénéficiaires l’auto-emploi. Une initiative saluée par l’adjoint au maire de Dakar, Cheikh Guèye. Selon lui, c’est un geste noble, louable qui va permettre aux bénéficiaires de sortir de la pauvreté et de la précarité extravagante. «Adji Ouza, vous venez encore de montrer votre sociabilité. Vous avez montré qu’il y a des couches vulnérables qu’il ne faudrait jamais oublier. C’est un modèle qu’il faudra multiplier dans les différentes collectivités locales du pays. Je demande aux autorités étatiques de s’impliquer dans cette mission», a plaidé M. Guèye.
Au cours de cette cérémonie, Marie Paul Bassène de Caritas a expliqué que cet argent mis à disposition par Adjouza est un crédit revolving pour les chefs de ménage dans le besoin. Et d’ajouter : «Ces bénéficiaires vont initier des activités génératrices de revenus. Nous allons mettre à leur disposition des lignes de crédit. Nos bénévoles vont les accompagner pour renforcer leur capacité de gestion et assurer un suivi convenable de leurs activités à travers des visites.» Le lancement de cette deuxième phase d’assistance aux couches vulnérables a permis à Adji Ouza de réaliser son rêve. «Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours aimé porter secours aux personnes dans le besoin. Grâce à Caritas, mon rêve est devenu une réalité. Les bénéficiaires vont devenir des chefs d’entreprise et être indépendantes», se réjouit-elle.
Pour rappel, ce projet a démarré l’année dernière avec la mise en place, grâce à Caritas, de boutiques d’urgence pour les familles démunies et dans un besoin fondamental.
ADJI OUZA SUR SA VIE DE CELIBATAIRE - «Pour le moment, je suis un cœur à prendre»
«I am a single lady !» C’est la réaction d’Adji Ouza pour couper court à son projet de mariage avec un homme politique. «Aujourd’hui, déclare-t-elle, ce qui me fait vivre, c’est ma musique et non un homme. Cela n’existe plus dans ma vie». Avant de renchérir, sourire aux lèvres : «Je suis seule, inoccupée, bien vrai, mais, il y a quelques mois, je ne l’étais pas. Je suis devenue un cœur à prendre.»
Par ailleurs, à propos de son opus mis sur le marché, l’écoulement pose jusqu’à présent problème, regrette l’auteur de Li Ma Done. «Sur le plan professionnel, je reviens des Usa. Grâce à l’album, j’ai été nommée maire honoraire de Memphis pour l’effort que je suis en train de faire pour la communauté africaine. Je reviens de la Gambie. Actuellement, je suis en tournée nationale pour assurer la promotion de l’album (…). Aujourd’hui, on ne peut pas parler d’argent parce que la piraterie nous fatigue. Je compte sur les concerts pour récupérer l’argent que j’ai investi», a déclaré la fille d’Ouza.
Poursuivant son explication, la chanteuse dira que «j’ai beaucoup investi alors que je n’ai pas encore récupéré mes fonds. Je suis en faillite pour ce qui est de cet album. Je me suis donnée à fond pour mettre sur le marché un produit de qualité. Il faut trouver d’autres solutions pour amasser de l’argent».