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INVESTISSEMENTS AU SÉNÉGAL

En variation trimestrielle comme annuelle, le volume des investissements agréés au code s’est fortement rétréci au Sénégal. Entre le premier et le deuxième trimestre 2013, on enregistre une baisse de 23,2% des investissements agréés qui sont ressortis à 273,9 milliards de FCfa contre 356,4 milliards, au trimestre précédent.
Même les investissements productifs agréés se sont rétréci en volume pour s’établir à 58,5 milliards de FCfa au deuxième trimestre 2013 contre 340,8 milliards au premier trimestre 2013, selon la note sur les « Evolutions Economiques Récentes » (NEER) qui fait une analyse synthétique de toutes les informations conjoncturelles produites par l’ANSD(Agence nationale de la statistique et la démographie). En revanche, le volume des investissements consacrés aux infrastructures a fortement augmenté passant de 15,6 milliards de FCfa au premier trimestre à 215,4 milliards au cours de la période sous revue.
L’un dans l’autre, le volume des investissements agréés de manière générale affiche une baisse de 23,2% entre le premier (356,4 milliards) et le deuxième trimestre 2013 (273,9 milliards de FCfa).
De même, les investissements agréés au code des investissements ont représenté 87,7% du total sur la période sous revue contre 99,2% au premier trimestre 2013. Par nature, si 44,8% du volume des investissements sont destinés à la création de nouvelles entreprises, 55,2% le sont pour des projets d’extension.
En variation annuelle, la dynamique des investissements productifs agréés au deuxième trimestre 2013 a été négative (-66,6%) comparée au deuxième trimestre 2012. Cette évolution négative fait suite la forte baisse des investissements agréés au code des investissements (-70,6%). Au total sur le premier semestre 2013, le volume des investissements productifs agréés a enregistré une baisse de 26,3% (399,4 milliards contre 541,5 milliards).
Dakar reprend la première place
La répartition sectorielle des investissements productifs agréés au second trimestre 2013 montre une prédominance des activités du secondaire (57,8%) suivies du secteur tertiaire (36,7%) tandis que la part des investissements agréés destinés au secteur primaire a chuté passant de 10,7% au premier trimestre à 5,4% au cours de la période sous revue.
Sur le plan géographique, la région de Dakar reprend la première place (66,2% ou 33,8 milliards de FCFA pour 33 projets) des investissements productifs agréés. Diourbel vient en deuxième position (7,8% ou 4,6 milliards de FCFA pour 2 projets) suivi par Saint Louis (7,5% ou 4,4 milliards de FCFA pour 14 projets) et Kédougou (1,1% ou 0,7 milliards de FCfa pour 1 projet). La région de Tambacounda vient en dernière position avec un projet de 155,8 millions de FCFA, soit 0,2%.
Par origine, la tendance s’est inversée par rapport au premier trimestre 2013 avec 64,7% d’investissements étrangers contre 35,3% pour ceux réalisés par les nationaux. Les investissements étrangers proviennent principalement de la Suède (27,0%), de l’Allemagne (14,3%), des îles vierges (8,1%), de la Russie (7,2%) et de la Turquie (4,8%).
Il convient de rappeler que le champ d’application du code d’investissement est élargi à plusieurs secteurs stratégiques. Il prévoit des avantages douaniers et fiscaux pour les entreprises nouvelles et les projets d’extension.
Parmi les avantages que procure le code des investissements, figurent l’exonération des droits de douane, la suspension de la TVA et la réduction du taux d’imposition sur les bénéfices.