EN COULISSE : ENQUETE DE CE JEUDI
FRONT PATRIOTIQUE - L’opposition déroule vers le meeting du 21 novembre
R éunis lundi 27 octobre 2014, les leaders du Front patriotique se sont réjouis “des progrès réalisés dans la mise en place des comités de quartiers, notamment à Guédiawaye”. S’agissant de la rencontre avec le Président Wade, la conférence des leaders indique qu’à son issue il a été décidé qu’une “charte et un code de conduite qui définissent le statut de chaque organisation seront élaborés dans les meilleurs délais”. Mais aussi qu’une “conférence de presse sera organisée le vendredi 31 octobre 2014 au cours de laquelle toutes les questions brûlantes de l’heure seront abordées et des éclairages apportés”. Egalement, si “le comité préparatoire du meeting du 21 novembre 2014 a également été mis en place et un programme de préparation retenu, il est retenu que “des visites de quartiers seront organisées dans la première semaine de novembre”.
CDP
La Commission de protection des données personnelles (CDP) a relevé le caractère illégal de la pratique consistant en “la publication d’avis de cessation de collaboration entre un agent et son entreprise avec photo à l’appui”, renseigne une note parvenue à EnQuête. Aussi, la CDP “a souhaité que des mesures soient prises pour remédier à cette situation” et éviter de “porter atteinte à la réputation et à l’image des personnes concernées”. Si la CDP reconnait l’importance de cette pratique “pour la préservation des intérêts de l’entreprise”, elle assène que c’est “une violation flagrante de la législation sur les données personnelles, le principe du consentement de la personne concernée avant la collecte et le traitement de ses données personnelles”.
FRANCOPHONIE
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mankeur Ndiaye, s’est entretenu hier à Paris avec le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Président Abdou Diouf, renseigne un communiqué parvenu à EnQuête. Etaient présents à cette entrevue le directeur de Cabinet du Président Diouf, Pierre Decocatrix et l’Ambassadeur du Sénégal en France, Paul Badji. “Ces entretiens ont porté, entre autres, sur le prochain Sommet de la Francophonie prévu les 29 et 30 novembre 2014, à Dakar, Sommet qui sera précédé, le 25 novembre, par la 93ème session du Conseil permanent et les 26 et 27 novembre par la 30ème session de la Conférence ministérielle que préside le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur depuis novembre 2013”, précise la source.
ALGER
Après Paris, ajoute-t-on, le ministre Mankeur Ndiaye effectuera une visite de travail et d’amitié en Algérie, le 30 et 31 octobre 2014. A Alger, où il est arrivé, hier à 20h, il sera reçu en audience, tour à tour, par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, Mohamed Seghir Babes, président du Conseil national économique et social, et le professeur Mohamed Mebarki, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. “Un tête-àtête avec son homologue algérien Ramtane Lamamra, ainsi qu’une séance de travail élargie aux deux délégations figurent également à l’ordre du jour de cette importante visite”, indique le communiqué.
PLANIFICATION
Lors d’une cession de plaidoyer pour un financement de la Planification familiale (PF) tenu hier à Pikine, Fatou Ndiaye coordinatrice des programmes du Réseau Siggil Jigeen (RSJ), a rappelé que le Sénégal s’est engagé à doubler les 100 millions de budget qu’il allouait à l’achat des produits du PF. “Aujourd’hui nous sommes là pour faire le suivi de cet engagement. Puisque la santé est une compétence transférée au niveau des communes. Nous voudrons que les mairies apportent un soutien à l’achat des produits de la PF. On veut faire le plaidoyer pour qu’il y ait une ligne budgétaire pour la planification dans les budgets des collectivités locales”, a dit Mme Ndiaye. Qui a précisé qu’actuellement, le taux de prévalence contraceptif au niveau national est de 16% alors que le Sénégal avait aussi pris l’engagement d’augmenter ce taux à 27% en 2015. “Il faut que tout le monde s’y mette pour que même si on n’atteint pas le taux on l’approche”, a-telle souhaité.
YEUMBEUL
Les élèves du lycée de Yeumbeul qui sont en grève depuis avant-hier comptent durcir le ton en en sortant tous les élèves qui sont au niveau de la banlieue, si l’autorité compétente n’apporte pas de solutions à leurs motifs de grève. Qui ont pour nom classes pléthoriques avec des effectifs variant entre 80 et 90 élèves, manque criard de professeurs et de surveillants, insuffisance de classes. A cela il s’ajoute que des élèves n’ont toujours pas fait cours alors que l’école sénégalaise a ouvert ses portes depuis bientôt un mois. Les élèves, très ironiques, lancent : “le slogan Ubi tay, jang tay est devenu chez nous Ubi tay jangi déwen” (le slogan ouvrir aujourd’hui et faire cours aujourd’hui risque d’être pour nous ouvrir aujourd’hui pour apprendre l’année prochaine).
MNUSMA
Le Commissaire Abdounasir Awalé, chef de la Police de la MINUSMA, a terminé du 26 au 29 octobre 2014 une visite au Sénégal. Le chef de la Police onusienne au Mali a été reçu le 28 octobre, au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, par l’Inspecteur général de Police Anna Sémou Faye, Directeur général de la Police nationale, selon une note rendue publique. “Je suis venu m’entretenir avec les autorités du pays qui a gracieusement contribué en hommes et femmes de qualité pour la constitution des troupes de maintien de la paix de la MINUSMA”, a expliqué le Général Abdounasir, sur les raisons de son déplacement. A Gorée qu’il a visitée, le Djiboutien d’origine a été élevé au rang d’ambassadeur itinérant de cette île mémorable et symbolique Ile. Au dernier jour de son séjour, hier, il s’est rendu au Camp Abdou Diassé pour assister au briefing du Commandant du Groupe Opérationnel de Dakar (Groupement Mobile d’Intervention).
BURKINA
La situation au Burkina Faso préoccupe la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO), le Mouvement burkinabé des droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP)/Section Sénégal et la Société internationale pour les droits de l’Homme (SIDH)/Section Sénégal. “Nos Organisations disent non à toute tentative de modification de la Constitution, conformément à l’article 23 (alinéa 5) de la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance, ratifiée par le Burkina Faso, qui bannit et sanctionne ‘Tout amendement ou toute révision des Constitutions et des instruments juridiques qui portent atteinte aux principes de l’alternance démocratique”. Ces organisations de droits de l’Homme “invitent tous les démocrates à la manifestation de soutien au peuple burkinabé qu’elles organisent le lundi 03 novembre 2014 à 11 heures devant l’Ambassade du Burkina Faso.
MOBILISATION
Même si les informations reçues de la présidence de l’Assemblée nationale burkinabè disent que la séance plénière consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de loi portant modification de l’article 37, initialement prévue pour ce jeudi 30 octobre 2014 à 16h, est avancée le même jour à 10h, l’opposition reste mobilisée. Par le biais de son chef de file, Zéphirin Diabré, l’opposition politique burkinabè rappelle aux sympathisants et au peuple burkinabè que conformément à l’article 63 du règlement intérieur, les séances de l’Assemblée nationale sont publiques, c’est- à- dire que tout Burkinabè a le droit d’y assister. “L’opposition politique invite donc toute la population du Burkina Faso et en particulier la population de Ouagadougou à se mobiliser massivement pour assister à la plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de loi portant modification de l’article 37 de la Constitution”, écrit Diabré dans un communiqué publié, hier.
DIASPORA
Les syndicats burkinabè ont également marqué hier une journée de grève pour maintenir la pression sur le président, au pouvoir depuis 27 ans. Et hors du continent, la communauté africaine ainsi que l'ensemble des associations de solidarité internationale de Montpellier soutiennent l'opposition et le peuple burkinabè dans cette nouvelle épreuve. Pour le Comité Thomas Sankara et les amis africanistes de Montpellier, la question est : Allonsnous laisser passer une nouvelle modification de la constitution ? “Malgré les protestations des partis d’oppositions, de la société civile et du peuple burkinabè qui, à plusieurs reprises, sont descendus dans la rue encore ces dernières heures, Blaise Compaoré, atteint par la limite du nombre de mandats prévue par la constitution, se propose de la faire changer afin de se représenter”, relèvent-ils. La réponse coule de source : “Nous ne pouvons accepter cela et soutenons tous ceux qui se battent, au Burkina Faso et partout ailleurs, pour l’en empêcher”.
MARIAGE
Une union pas comme les autres sera célébrée ce samedi 31 octobre à la mosquée de Thiaroye-Sur-Mer. Il s’agit en effet du mariage entre Bounama Sall (photo), élu en juin dernier secrétaire général du Mouvement national des jeunesses socialistes en remplacement de Barthélémy Dias, et de Mlle Khourédia Fall, vice-présidente des Jeunesses féminines socialistes. Deux militants politiques appartenant au même parti qui convolent en justes noces, c’est assez rare pour être signalé. EnQuête leur souhaite tout le bonheur du monde.
INSTITUTION
L'image est assez insolite pour être soulignée. Alors que le président de la République rendait visite au marabout Thierno Samassa à son domicile de Matam, le ministre d'Etat Mbaye Ndiaye et son homologue de l'Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo n'ont pas hésité à s'asseoir à même le sol dans le salon de l'hôte. Une bévue qui a d'ailleurs attiré l'attention du directeur général de la RTS, Racine Talla, qui a demandé aux deux ministres de s'installer sur les canapés à l'instar de leur collègue Mansour Faye.
KHADIM SAMBE
On aura tout vu au cours de la tournée économique du président de la République. Si ce dernier a voulu “échanger directement” avec les paysans, les griots qui l'accompagnent en profitent pour se remplir les poches. C'est le cas de Khadim Sambe qui, à l'étape de Matam, a demandé à l'homme d'affaires Harouna Dia, de le... libérer (comprendre : je dois partir, donne-moi de l’argent) car il devait retourner sur Dakar. Mais ce n'était qu'une astuce parce qu’une fois les sous reçus, l'ancien griot de Idrissa Seck a aussitôt rejoint le convoi présidentiel pour se rendre à Bakel puis à Tamba.
BENOIT SAMBOU
Plus un voyage est long, plus les nerfs peuvent être tendus. Le ministre conseiller Benoit Sambou n’a pu se contrôler, hier, devant le chauffeur de sa collègue Zahra Iyane Thiam. L’ancien ministre de la Jeunesse a ainsi accusé le chauffeur de sa collègue conseillère spéciale à la présidence de la République de vouloir renverser son véhicule. Alors que nous étions en route vers Tamba, Benoit Sambou s’est extirpé de son véhicule pour l’abreuver d’injures. Et pour ne rien arranger, Mor Ngom s’y est mis à son tour en proférant des menaces à l’endroit du chauffeur. Ce dernier n’a pipé mot…