En trois ans, il est devenu la 10ème cause de mortalité
PALUDISME À NIORO
Premier motif de consultations durant la dernière décennie, et première cause de mortalité et morbidité chez les enfants de 0 à 5 ans, le paludisme en moins de trois (3) ans a fortement reculé dans le département de Nioro.
Selon le médecin chef du district, le docteur Amadou Doucouré, cette maladie qui était la première cause des décès dans la zone d’intervention du district de Nioro, est recalée depuis 2010 la 10èmecause de mortalité et morbidité dans ce département. De par sa position géographique qui l’inclut sur la même cordillère pluviométrique que le Sud du pays, le département de Nioro au point de vue infection, a toujours enregistré le plus fort taux de paludisme.
Par rapport à la région, il est aussi délimité sur l’une des zones les plus arrosées de Kaolack. Et très connu de sa réputation de lieu de prédilection notoire des moustiques, il était aussi le département qui enregistrait chaque année le plus grand nombre de personnes touchées par le paludisme. A travers les statistiques publiées par la région médicale, beaucoup de cas de décès dû à l’infection du plasmodium ont surtout été enregistrés dans ce département.
Ainsi la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme le 25 Avril dernier, a constitué une occasion pour les autorités sanitaires du département, de la région et leurs partenaires de Plan international et du projet « Koica », de démontrer favorablement les énormes résultats obtenus ces trois (3) dernières années.
En dépit des 150.000 moustiquaires à longue durée d’action distribuées sur l’ensemble des villages, les multitudes de campagnes de sensibilisation en direction des populations pour leur bonne utilisation, la lutte contre le paludisme ouverte dans le département de Nioro a aussi été élargie sur la formation de plusieurs agents communautaires de santé (Asc), mais également sur un personnel relais opérant en permanence sur l’ensemble des collectivités en appoint sur le district.
Pour le médecin chef Amadou Doucouré « il ne s’agit pas uniquement de ces activités précitées, car nous avons aussi misé sur un programme d’assainissement en mettant l’accent sur l’aspersion intra domiciliaire dont le but visé est surtout de provoquer l’élimination de la larve à partir de son lieu de développement.
Partout dans les villages aussi, nous avons préconisé avec nos partenaires et les populations locales des journées de mobilisation afin de permettre à ces dernières d’entreprendre de bonnes habitudes, de se conformer aux dispositions requises, car l’idée dans cette démarche est de faire valoir les principes de l’organisation mondiale de la santé (OMS) qui fait du paludisme un problème de santé publique selon lequel chaque citoyen doit aussi s’impliquer et contribuer de manière effective à la croisade ouverte pour son éradication ».
Pour lui le plus important en matière d’intervention s’articule aujourd’hui autour du programme de décentralisation des soins. Et grâce à l’appui des partenaires de nouveaux postes de santé sont entrain d’être réalisés pour deux principes majeurs : assurer l’accès des populations aux soins de santé et ensuite garantir la prise en charge des malades grâce à un plateau technique assez consistant.