Entre innovations et mesures dissuasives
BACCALAUREAT 2013
Les épreuves du baccalauréat 2013 seront tenues sur fond d'innovations et de mesures dissuasives. Face à la presse hier, vendredi, M.Babou Diakham, le directeur de l'Office du Bac est revenu sur les innovations apportées pour l'organisation de la présente session tout en rassurant l'opinion sur les modalités d'organisations.
Ils sont 107 761 candidats toutes séries confondues répartis dans 325 jurys à tenter pour l’année 2013 de décrocher le baccalauréat de fin d’études secondaires, le précieux sésame qui ouvre les portes de l’université. C’est le directeur de l’Office du Bac qui l’a fait savoir hier, vendredi, lors d’un point de presse organisé dans ses bureaux à l’Ucad 2. En comparaison avec le nombre d’inscrits au baccalauréat session 2012, qui avait enregistré la participation de 90 746 candidats, cette année on note une hausse de 17 015 autres candidats appelés à subir les épreuves. Selon le directeur, M Diakham, «73,1% sont des candidats en série L, 3,4% en série G et le reste en séries scientifiques et technique».
Pour cette année, les épreuves du bac se dérouleront sur fond d’innovations et de mesures dissuasives. De la convocation des correcteurs à la veille des épreuves à l’obligation de participer à la concertation en passant par l’harmonisation du repêchage et la mise à disposition des épreuves corrigées sur le site de l’Office du bac. Face à la presse, M. Diakham a passé en revue toutes les nouvelles innovations liées à l’organisation des ép^reuves.
« La convocation des correcteurs se fait à la veille de l’épreuve et les présidents de jurys doivent certifier que le correcteur a participé à la concertation. Ce certificat est obligatoire pour recevoir des copies à corriger», a-t-il souligné dans son introduction.
En ce qui concerne le repêchage, il se veut d’emblée clair : «il doit se faire cas par cas et non de façon systématique prenant en compte le livret de Bac».
En outre le directeur de l’Office a affirmé que «l’extension de la correction par anticipation des copies de philosophie aux régions de Thiès et de Kaolack».
Tout en admettant que l’organisation de la session 2013 va bon train, M. Diakham a soutenu que «les avances des frais de déplacements pour le baccalauréat technique sont en cours de paiement au niveau des inspections d’académie».
Lutte contre la fraude, une priorité
Tout comme lors de la précédente session, la lutte contre la fraude est devenue une priorité pour les organisateurs. Signalant que seulement 24 cas de fraude sur l’ensemble des deux sessions de 2012 ont été notés dont la moitié par téléphone portable. A ce titre, M Diakham a indiqué quelques mesures sécuritaires allant dans le sens «du renforcement de la surveillance, de l’augmentation de l’effectif des forces de l’ordre dans les centres, de l’interdiction des téléphones même éteints dans l’enceinte des centres d’examen et enfin Le respect du cahier de charge de la surveillance».
Suite à la menace des syndicats d’enseignants de boycotter les examens de fin d’année, M. Diakham a invité le gouvernement et les enseignants à «un esprit de dépassement. A priori, c’est un phénomène qu’on ne peut appréhender d’avance. Nous souhaitons qu’ils trouvent un terrain d’entente».
Si le baccalauréat général démarre le 02 juillet, les lycées et autres candidats individuels de la série technique seront à l’épreuve dès ce lundi. Pour l’organisation, Babou Diakham avance sans donner des chiffres pour cette année en déclarant que «avant l’augmentation du budget, nous dépensions 1 milliard 300 millions F Cfa pour l’organisation du Bac».