GOROM : LES MARAICHERS VEULENT DE L’EAU POUR DÉVELOPPER LEURS ACTIVITÉS
Les maraichers affiliés à l’Association des utilisateurs du réseau de Beer Thialane (AURBT), dans le département de Rufisque, ont invité vendredi à l’accélération de leur connexion au réseau d’eau, relevant notamment que les installations hydro-agricoles du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural ’’ne peuvent fonctionner à cause de cette situation’’.
’’Des financements conséquents ont été consentis dans le domaine des installations hydro-agricoles, après que nous avons fait part de nos doléances, il y a trois ans au ministre de l’Agriculture (....) Notre problème majeur demeure l’eau, parce que jusqu’à présent, nous ne sommes pas connectés au réseau’’, a notamment dit Maseye Diongue président de l’AURBT.
Il intervenait à l’occasion d’une cérémonie de remise de matériels agricoles à des maraîchers de la zone des niayes par l’Etat du Sénégal par le biais du Programme de Développement des Marchés Agricoles du Sénégal (PDMAS)
’’Le problème de l’eau est une doléance que nous avons eue à porter au plus niveau, notamment lors d’une audience avec le Premier ministre. On nous avait à l’époque promis que nous allions avoir de l’eau au plus tard fin 2014 début 2015, mais tel n’est toujours pas le cas’’, a-t-il fait observer,
’’Nous félicitions le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural pour la promptitude avec laquelle ses services ont agi pour la réalisation des installations hydro agricoles et la réhabilitation des forages. Toutefois nous voulons que le ministre de l’Hydraulique sache qu’en plus des installations en question, il nous faut de l’eau. Et c’est ce qui nous manque à l’heure actuelle’’, a-t-il lancé.
Abondant dans le même sens, le trésorier général de l’AURBT, Abdoulaye Diouf a insisté sur la disponibilité du matériel agricole, mais les ’’problèmes d’eau se posent avec acquitté’’.
’’Aujourd’hui, il y a suffisamment de matériel, mais les forages ont cessé de fonctionner, ça fait dix-huit ans. C’est une situation très difficile. Nous étions avant cette situation les premiers fournisseurs en produits maraîchers de la région de Dakar. Ce qui n’est plus le cas’’, a relevé M. Diouf.
Il a par ailleurs estimé que ’’la seule manière d’impliquer les maraîchers dans la réalisation des projets du Plan Sénégal émergent (PSE) est le règlement des problèmes d’eau qui se posent dans la zone des Niayes’’.