''GRIS, JE VAIS LE CORRIGER''
TYSON RÉPLIQUE AU TIGRE DE FASS
La série d’Open press des lutteurs engagés par le promoteur Aziz Ndiaye a pris fin hier avec Tyson. Le stade Alassane Djigo a servi de cadre à ladite manifestation. Répondant à Gris Bordeaux, qui souligne qu’il n’ose pas se bagarrer avec lui, Tyson promet plutôt de le «corriger» le 21 avril prochain.
Choix de Alassane Djigo
«Si on dit que je suis le lutteur du Peuple, la forte mobilisation derrière moi le confirme. On à l’habitude de voir les Open press se dérouler dans les rues. Ici au stade, c’est comme si c’était un combat de lutte. Ça démontre qu’on est dans une logique qui est de moderniser la lutte. Alassane Djigo est assez symbolique parce que c’est au cœur de Pikine. Cela démontre que Pikine fait partie de moi. C’est ce qui explique que j’ai tenu mon Open press ici. Tous les habitants de Pikine se sont retrouvés dans ce lieu pour symboliser leur «pikinité».
Motivation
«Tout ce que j’entreprends, il n’y a que la victoire qui est l’objectif recherché. Je ne joue pas avec mon combat, je ne joue pas avec mon évènement. Je prie que Dieu m’aide à remporter une victoire éclatante. Si Gris Bordeaux affirme qu’il est motivé pour remporter ce duel, je dirai que je suis plus motivé que lui pour rentrer avec la victoire.»
Enjeu
«Je pars avec la logique de battre mon adversaire. J’ai grandi à Fass. C’est des gens que je connais. J’ai croisé trois lutteurs de Fass. Gris Bordeaux sera le quatrième Fassois que je vais battre. Et je venir fêter cette victoire à Kaolack et à Pikine. Il y a une logique dans la lutte. Il n’y a que trois personnes qui m’ont battu dans ma carrière. Et tous ces lutteurs sont devenus Roi des arènes (Yékini, Balla Gaye et Bombardier). J’ai une expérience avérée de la lutte et je travaille pour sortir victorieux le 21 avril. Chacun se permet de faire des déclarations d’intention. Mais le plus important est qu’on se tue aux entraînements pour être récompensé. J’ai bon espoir d’y parvenir.»
Préparation
«Je suis revenu des Etats-Unis où j’ai préparé le combat. La recherche de performance est le mobile de mon séjour dans ce pays. Je suis le premier ou parmi les premiers lutteurs à séjourner aux Etats-Unis. J’ai effectué l’autre partie de ma préparation avec l’encadrement de mon écurie. Ce combat est capital pour moi. Je n’ai qu’un objectif : la victoire. Je suis rentré très tôt de mon voyage pour être à côté des miens afin de poursuivre ma préparation. Nous avons bouclé tout le travail que l’on devait faire. Je prie Dieu d’avoir la paix et de venir battre le 21 avril de manière incontestée mon adversaire. Notre écurie à sa salle de musculation. Je fais mes contacts comme il se doit. Je suis très content de la présence de Baboye (Balla Bèye 2). Nous sommes les pionniers de la lutte. On y est entré au moment où la discipline n’était pas encore développée. Pikine est un et indivisible. Mention spéciale à Kaolack.»
Bagarre
«Je ne vais me battre contre lui. Il a raison. Mais par contre, je vais venir le corriger. Il dit que je n’ose pas me bagarrer avec lui, Gris Bordeaux a parfaitement raison. Parce qu’il faut se battre avec un lutteur de sa catégorie. Je ne suis pas son égal. Je vais le terrasser. S’il dit que je ne peux pas me bagarrer, je vous renvoie à mon parcours. Parler c’est facile, mais traduire ses propos en acte constitue le plus difficile. Combien de lutteurs Gris a-t-il mis Ko dans sa carrière ? Posez-lui la question. C’est des paroles insensées que Gris Bordeaux déverse quand il dit que je ne sais pas me bagarrer. Gris parle pour animer la galerie. Il n’a qu’à tenir parole. Qui fait face à moi saura que tu as affaire à un guerrier. La victoire relève de la volonté divine. J’y crois. L’idée de perdre un combat ne m’a jamais effleuré l’esprit. Je suis un professionnel. Je ferai tout ce qui est possible pour remplir mon contrat.»
Revanche pour Tapha Guèye
«Cette volonté de revanche, c’est ce qui va mousser le combat. Tapha Guèye, c’est quelqu’un que je respecte beaucoup. Que Gris Bordeaux vienne défendre ses couleurs, cela va offrir aux amateurs un spectacle digne de ce nom.»
Carrière en dents de scie
«Un champion restera un champion. Je suis à 19 ans de carrière. La logique voudrait que je me donne à fond pour le plaisir de mes supporters. Je ne pourrai pas refaire le parcours déjà entrepris. La victoire c’est Pikine, Kaolack, le Peuple qui en ont besoin, mais pas moi. Et je ferai tout pour la leur offrir avec la manière. Et c’est l’occasion de demander à mes supporters de faire preuve de fair-play, pas de violence.»