GUINGAMP DONNE LE TITRE À PARIS EN PRENANT UN POINT À MONACO (1-1)
Quatre jours après sa victoire en Coupe de France (2-0 contre Rennes), Guingamp a donné le titre au Paris SG en prenant à Monaco (1-1) un point précieux pour le maintien, mercredi au Stade Louis-II lors de la 36e journée de L1.
Désormais, les Bretons, qui seront européens la saison prochaine grâce à la Coupe, possèdent deux points d'avance sur Sochaux, premier relégable avec 37 points.
Guingamp, qui lors des deux dernières journées, reçoit Toulouse et se déplace à Marseille, est toutefois loin d'avoir assuré sa place dans l'élite la saison prochaine.
Monaco, assuré, lui, de la deuxième place et d'une qualification en Ligue des champions avant la rencontre, a mené à la marque, mettant un semblant de pression sur le Paris SG, alors pas encore champion. Mais il n'a pu tenir la victoire qui aurait reporté à plus tard le titre des joueurs de Laurent Blanc.
A l'image de Moutinho, la première période s'est déroulée sur un rythme peu enlevé. Les hommes de Claudio Ranieri, qui dirigeait peut-être son antépénultième match comme entraîneur de Monaco, ne parvenaient pas à déstabiliser des Bretons, bien en place sur le plan défensif et satisfaits de la tournure des événements.
En ayant effectué seulement deux changements (Giresse et Sankoh à la place de Langil et de Martins-Pereira, suspendu) par rapport au onze victorieux de la Coupe de France, Jocelyn Gouvernnec comptait avec la dynamique positive de son équipe.
Même si Monaco monopolisait le ballon et se procurait de nombreux corners, Samassa n'était pas inquiété. Seule une tête largement non cadrée de Berbatov, reprenant un centre de Rodriguez, pouvait être comptabilisée (44).
Auparavant, au bout d'un contre consécutif à un corner monégasque mal joué, Giresse effectuait la seule frappe cadrée de la mi-temps, et Subasic s'interposait (40). Une autre tentative lointaine du capitaine Mathis faisait frissonner le maigre public azuréen (41). C'en était tout d'une pauvre période.
La suite ne changeait guère. Malgré Toulalan, meilleur joueur sur le terrain, dont la volée du droit aurait mérité meilleur sort (57).
Guingamp continuait de défendre, mais commençait à reculer sérieusement.
Avec Atik (62) et Diallo (67), Gourvennec tentait d'apporter un peu de fraîcheur aux Bretons. Mais son équipe souffrait. Le géant gardien Samassa retardait l'échéance. Jusqu'à ce que Dirar, remplaçant d'un Rodriguez invisible, déborde côté droit et dépose le ballon sur la tête de Berbatov. Le Bulgare, auteur de son 6e but en L1, ouvrait la marque logiquement(1-0, 77) pour Monaco.
Jouant sa survie dans l'élite, Guingamp devait attaquer. Et comme par miracle, Atik égalisait sur la seule action offensive bretonne de la seconde mi-temps (1-1, 85).