HALTE AU GANGSTÉRISME !
Il est du devoir du patriote de rompre le compagnonnage lorsque dans une démocratie pluraliste, un chef de parti réduit la vie du pays à sa propre et petite personne
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Le gangstérisme érigé en ligne politique détruit le mythe de l'opposant patriote sous nos cieux !
Le PDS et ses organisations satellites franchiront-ils le Rubicon ? Les multiples tentatives avortées de déstabilisation de notre pays, les provocations à l'égard de la force publique, les procédés de banalisation de l'Institution qu'est le président de la République, les agressions outrancières et permanentes en direction des autorités imposent de se poser cette question.
Coutumiers des faits de brigandage, les gangsters de ce qui n'est plus qu'un PDS, Parti de la Déviance Satanique, fourbissent leurs armes au vu et au su de tous.
Assurément le 31 juillet, les jets de pierres en 30 secondes d'une infime minorité pour gâcher une communion État/Université de 5 heures, avaient pour cible les nombreux officiels composant le cortège présidentiel, la personne élue par la majorité des Sénégalais en premier lieu.
L'objectif était sans doute, de semer la terreur à travers un acte attentatoire à la vie du chef de l'État.
Ce programme en progression, pour créer l'anarchie dans notre pays, n'a pas pris date avec ce sabotage de la visite du Président Sall à la première université de notre pays.
Le plan machiavélique a débuté avec la honteuse machination du retour tintamarre de Wade au Sénégal, le 23 avril 2014, après deux ans de traumatisme d'un déchu, conséquence de sa défaite mal vécue à travers un itinéraire détourné, théâtralisé Paris-Maroc-Dakar. L'intention était de mobiliser les troupes et créer les conditions d'un affrontement.
Il avait la claire ambition d'atteindre une majorité durant les consultations locales,
avec le seul moyen qu'il connaît : réchauffer le front social en troublant la paix civile.
Une cuisante réplique démocratique des Sénégalais des villes et des campagnes avait réduit notre éléphant des bravades politiciennes en une vulgaire souris de de la scène politique. Le flop électoral des élections locales du 29 juin 2014.
Honteux et confus, le gourou et ses "talibés" fanfarons étaient loin d'accepter la volonté de Dieu exprimée à travers la voix du Peuple.
Dans un salon luxueux, entouré de ses vilains, visiblement épuisés par ce retour à la vie normale, insupportable pour nos habitues du lucre, pour qui beau destin est synonyme de festin, le 24 février dernier, comme un revenant lugubre de l'ère des cavernes, le gourou archaïque se révèle en ses piètres atours en insultant le président de la République, n'épargnant pas ses défunts parents.
Tout un peuple indigné en ses composantes les plus saines avait compris que le vieux déboussolé avait perdu la raison, finalement devenu un jouet entre les mains d'hommes haineux et envieux dont le seul objectif est désormais de freiner l'élan de la majorité des Sénégalais à accompagner et soutenir la vision du Président.
Il avait auparavant, le 29 mai 2012 précisément, lancé une accusation contre l'ancien maire de Dakar Pape Diop d'avoir sacrifié un albinos à la veille de la Présidentielle.
C'est cet esprit moyenâgeux qui tient lieu d'idéologie pour cette cohorte, aujourd'hui décidée au pire, pour recouvrer les moments de jouissance perdus.
Si la folie des frondeurs ne s'arrêtait qu'aux vociférations et insultes, le citoyen honorable et pudique pouvait juste hausser les épaules avec dépit et laisser le dindon poursuivre sa farce.
NON, ils ont la ferme détermination de détruire les valeurs qui fondent notre société, ils s'acharnent pour une remise en cause de notre système démocratique pluraliste, de transmission pacifique du pouvoir. C'est en cela que les turpitudes des monstres doivent être prises au sérieux, car ils sont dangereux !
Le vieux ancien Président, aigri, n'a t-il pas roulé en trombe sur un barrage policier ? Deux jeunes délinquants sous ordres n'ont-ils pas brulé au grand jour un bus public ? Combien de fois ces morveux et nerveux, Oumar Sarr, Decroix, Farba Senghor, Pap Samba Mboup, Amadou Sall, Massaly, etc., n'ont-ils pas annoncé une "fin du monde" qui n'était que la leur ?
Le patriotisme qui fut naguère un attribut du résistant et de l'opposant est devenu du banditisme couvert du manteau politique.
Ceux qui considèrent les compatriotes qui abandonnent les rangs de ces saboteurs de la République comme des transhumants, doivent revoir leurs copies.
Il est du devoir impérieux du patriote de rompre le compagnonnage lorsque dans une démocratie pluraliste, un chef de parti réduit la vie du pays à sa propre et petite personne, entraînant sa jeunesse à des opérations violentes pour empêcher le déroulement normal de la vie publique.
Chers compatriotes dans l'opposition trahie, osez quitter les brigands. Aucun homme honnête ne peut vous reprocher le courage d'abandonner un leadership du fitna.
Les rallies à l'intérêt supérieur de la nation sont beaucoup plus honorables que les "snipers" dans notre camp qui ne ratent aucune occasion de râler et donner des croque-en-jambes à notre leader.
Il n'y aura pas une contradiction entre votre conscience et votre conduite dans ce contexte d'une convergence des consciences pour l'émergence de notre pays.
Le 19 août prochain sera une gestuelle antirépublicaine de plus !
Liberté et criminalité ne peuvent pas faire bon ménage dans une démocratie. Il faut débusquer et sévir sans états d'âme contre les hors-la loi avant qu'il ne soit trop tard.
La bande commanditaire des lancements de pierres ne s'arrêtera pas a mis chemin de la déraison si les citoyens laissent prospérer le sabotage.
Les appels des mères à la clémence l'égard de leurs enfants égarés, manipulés pour une cause très éloignée de leurs intérêts et de ceux de la Nation sont compréhensibles. Mais faudrait-il que les concernés expriment le regret pour leurs actes. Le Président Sall est connu pour son ouverture d'esprit à cet égard.
C'est le moment de mesurer leur responsabilité parentale pour dénoncer les manigances qui ont conduit à cette violence, protéger l'espace universitaire.
Nous entendons quotidiennement les appels à la rébellion de partis politiques légalement constitués qui défient la force publique. L'État ne devrait en aucun cas faiblir lorsque des individus, en association, agressent nos Institutions, mettent en péril la vie des serviteurs publics.
Nos terroristes en herbe seront isolés de plus en plus des citoyens honnêtes et ceux qui militent encore dans leurs rangs aperçoivent et déplorent une conduite suicidaire et en parfaite contradiction avec les valeurs démocratiques.
"Avec ou sans permis, nous marcherons", entendons-nous clamer la cohorte des nostalgiques du culte de la facilité et la rapide accumulation.
Nous pouvons être confiant concernant la vigilance et la célérité de nos services d'ordre, mais en même temps nous appelons à une citoyenneté nouvelle et active qui s'oppose aux forces rétrogrades qui tirent notre société vers le bas.
Mamadou Kane "Makkane"
Porte-parole DSE/APR
États-Unis