HALTE AU PIRATAGE !
REPRISE SANS AUTORISATION PAR SENEWEB DE TEXTES, SON ET PHOTOS DE SenePlus
Le 27 juillet 2013, SenePlus.Com avait publié une partie de l’entretien exclusif que lui a accordé le ministre en charge de la Promotion de la bonne gouvernance et porte-parole du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly. Deux jours après, sans l’autorisation de SenePlus, l’élément composé d’un texte, d’une photo inédite et d’une bande audio originale a été intégralement repris par Seneweb. Qui s’est approprié la paternité de l’œuvre en y apposant sa signature au niveau de sa page d'accueil.
Dès que cette flagrante violation de la propriété intellectuelle et de la déontologie journalistique a été constatée, SenePlus.Com a immédiatement saisi son avocat, Me Ahmet Bâ, au demeurant bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal. Celui-ci a adressé une mise en demeure à Seneweb, lui intimant l’ordre de retirer immédiatement les éléments en question de son site. Le courrier physique a été déposé au siège de Seneweb à l'avenue Bourguiba et une version électronique envoyée aux responsables de l’entreprise. Nous avons également pris le soin d’informer le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps).
La mise en demeure adressée à Seneweb est datée du mardi 30 juillet 2013. Mais à ce jour, Seneweb n’a daigné ni obtempérer ni même répondre à notre correspondance. Une attitude regrettable qui nous oblige à envisager de le contraindre par d’autres moyens légaux. SenePlus, par le biais de son avocat washingtonien spécialisé dans le domaine international de la propriété intellectuelle William Player va saisir les instances internationales de défense de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur ainsi que les juridictions sénégalaises et américaines, puisque le serveur de Seneweb est hébergé aux Etats-Unis.
SenePlus est ouvert à tout partenariat
A priori, SenePlus n’est pas contre la reprise de ses contenus. Au contraire. C’est un portail ouvert à toute forme de collaboration permettant le traitement et la diffusion d’une information de qualité, vérifiée et utile pour le public. Pourvu que soient respectées les règles et normes d’éthique et de déontologie de la pratique journalistique. En aucun cas, SenePlus n’acceptera que sa production soit pillée comme Seneweb l’a fait. Le cas échéant, nous poursuivrons tous les contrevenants.
Soyons clair, il ne s’agit pas là d’un combat contre quelque support d’information que ce soit. SenePlus considère tous les organes de presse sénégalais comme des partenaires privilégiés. La plupart d’entre eux sont déjà des partenaires réels de SenePlus. Avec ceux-ci, nous avons passé des accords formels qui nous autorisent à reprendre leurs contenus pour alimenter à 80% notre portail ; les 20% de nos contenus devant être produits au niveau interne. Le partenaire a systématiquement sa source logo sur notre site et les auteurs de ses articles sont clairement mentionnés.
Ce respect de la propriété intellectuelle ne souffre aucune exception à SenePlus. Même pour les photos que nous utilisons, ce qui n’est malheureusement pas courant dans notre paysage médiatique, les droits d’auteur sont scrupuleusement pris en compte. Nos photos proviennent de trois sources rigoureusement choisies : nos photographes, nos partenaires et les agences internationales spécialisées, qui nous fournissent des photos exclusives que nous achetons au prix du marché.
Le piratage est un mal de notre temps. Il touche tous les domaines d’activités et existe dans tous les pays du monde. Mais en Afrique, particulièrement au Sénégal, le fléau est plus marqué. La propriété intellectuelle et les droits d’auteurs y sont systématiquement violés. En toute impunité. Personne ne s’en offusque ouvertement sans être voué aux gémonies. Les éléments sont repris sans autorisation préalable des ayant-droits.
Plus grave, la signature de source de l’information est souvent remplacée par celle du fraudeur. SenePlus a choisi de porter le combat. Nous invitons l'Etat, tous les professionnels de l'information, les défenseurs de la propriété intellectuelle, les organisations de la société civile et l'opinion à dire ''Halte au pillage !''. C’est à se demander si la loi du 25 janvier 2008, qui protège la propriété intellectuelle et le droit d’auteur dans notre pays, existe vraiment.