IL FRICOTE AVEC SA NIECE VENUE PASSER SES VACANCES CHEZ SA GRAND-MERE
ATTENTAT A LA PUDEUR
S’il y a quelqu’un qui risque de ne plus envoyer sa fille passer les grandes vacances chez sa grand-mère, c’est bien ce chef de famille. En effet, si l’on en croit sa fille née en 2003, c’est la deuxième année consécutive qu’A. Séne qui vit dans la même maison familiale et qui est un oncle éloigné, fricote avec elle lors de son séjour chez sa grand-mère. Des attouchements répétés que la jeune fille n’avait jamais révélés à personne.
Le pot aux roses a été découvert ce 19 juillet. Ce jour là, le chef de famille Y. Ndoye, électricien de son état, venait tout juste de couper son jeûne, lorsque sa belle-sœur qui vit avec sa mère à la Médina, l’a appelé au téléphone pour lui annoncer que sa fille venue en vacance dans la maison avait des problèmes. C’est ainsi qu’il s’est illico presto rendu chez sa mère. Sur place, sa fille se résoudra finalement à raconter sa mésaventure. A l’en croire, depuis les grandes vacances de l’année dernière, elle a, à maintes fois, fait l’objet de sévices sexuels de la part de A. Sène, qui a encore récidivé cette année.
«A chaque fois, il m’appelle dans sa chambre, pour soi-disant m’envoyer à la boutique. Mais une fois sur place, il m’oblige à boire une eau qui me fait dormir. A partir de là, je ne sens plus rien. Mais lorsqu’il me libère à mon réveil, à chaque fois je sens des douleurs en urinant, même si je ne sais pas exactement ce qu’il me faisait dans mon sommeil». Et sur la question de savoir si elle avait une fois vu du sang, coulait de ses parties intimes, elle a répondu par la négative. Elle poursuit en soutenant qu’à chaque fois, le gars lui remettait 300 francs.
Suffisant pour que son père dépose une plainte au commissariat de la Médina. Une plainte qui a débouché sur l’interpellation du mis en cause A. Sène. Interpellé sur les charges qui pèsent sur lui, il les a catégoriquement niées. Selon lui, il s’agit d’accusation sans fondement. «Elle n’est jamais venue dans ma chambre et je ne l’ai appelée sous aucun prétexte», a dit A. Sène qui dit souffrir de problème psychiatrique. «Le soir lorsque je prends mes médicaments, je dors presque toute la journée», a dit le mis en cause, qui a néanmoins été déféré au parquet pour attentat à la pudeur.