''IL INCARNE FOLIE ET MAUVAISES INTENTIONS''
MAMADOU SAMAKE REPOND A MALAL TALLA
La Tribune |
Lamine Ba |
Publication 02/04/2014
«Nous ne répondrons pas à ‘fou malade’ sur ses propos ethnocentristes que nous jugeons inqualifiables. Il répond réellement à son surnom. Il ne s’est pas offusqué de la nomination de Mamadou Talla, de Racine Talla et de Baïla Talla, tous parents à lui. C’est bizarre que la candidature d’Alioune Sall le dérange», s’interroge Mamadou Samaké. Malal Talla, pour lui, manque d’arguments contre Alioune Sall.
«Moi je suis Bambara et je soutiens infailliblement le candidat Sall pour des principes et des valeurs. Je ne suis pas Peulh. Je me suis engagé pour l’avenir de notre Commune et pour le bien être des populations de Guèdiawaye. Où est l’ethnicisme dans ça», se questionne t-il, avertissant que c’est peine perdue.
A son avis, Malal Talla fait dans la méchanceté et est animé de mauvaises intentions. Il poursuit que «fou malade», jeune, devait avoir une attitude et adopter une position vis-à-vis d’Alioune Sall. «Il n’est pas mandaté pour parler au nom de Guèdiawaye», martèle t-il. «Il n’est ni un modèle ni une référence pour la ville. On se connaît entre nous».
«Nous soutenons Alioune Sall pour sortir notre collectivité de la léthargie socio- économique dans laquelle elle est plongée depuis des décennies». Listant les projets du candidat Sall à la mairie de Guèdiawaye, M. Samaké énumère la formation des jeunes filles et garçons, la création d’une caisse d’équipement communautaire avec tous les corps d’Etat, pour insérer les jeunes dans le tissu économique. Il en rajoute la création de centre de promotion socioculturelle pour remplacer les foyers et les dancings. Selon Samaké, Alioune Sall va exploiter les sept kilomètres et demis de plage sur le littoral
de la collectivité et le rideau vert pour en faire l’une des futures zones touristiques intégrées de Dakar. Il dit s’en arrêter là pour ne pas se faire plagier par «la créature des cimetières».
Mamadou Samaké affirme en outre, que le maire actuel n’est pas comparable à Alioune Sall. «C’est un personnage saisonnier du mouvement navétane dont l’activité ne dure que quatre mois, contrairement à M. Sall qui est un cadre international qui a fait ses preuves dans plusieurs domaines de la vie socio professionnelle, au Sénégal et à l’extérieur».
