JE NE CAUTIONNERAI PAS UNE CANDIDATURE DE L’AFP
MOUSTAPHA NIASSE SUR LA PRÉSIDENTIELLE 2017
Dakar, 22 jan (APS) – Le président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de l’Alliance des forces pour le progrès (AFP, mouvance présidentielle) Moustapha Niasse a réaffirmé, jeudi à Dakar, qu’il ne se représentera plus à une élection présidentielle et qu’il ne cautionnera ''aucune candidature issue des rangs de l’AFP’’.
‘’La décision que moi Moustapha Niasse, citoyen sénégalais, j’ai prise personnellement (…) relève de ma responsabilité. Nul ne peut la changer : je ne cautionnerai personne, je ne soutiendrai personne, je ne bénirai personne et je n’apporterai un appui financier à personne’’, a notamment dit Moustapha Niasse, au cours d’une cérémonie de présentation de vœux que les cadres de son parti lui ont réservée jeudi.
La rencontre a été perturbée par un groupe de jeunes réclamant une candidature de l’AFP à la prochaine élection présidentielle.
Au départ c’était une rencontre de l’Alliance nationale des cadres pour le progrès (ANCP) sur ‘’la situation politique, économique et sociale [du Sénégal] à travers des présentations sur des sujets majeurs’’.
La rencontre devait se tenir dans la foulée de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au secrétaire général l'AFP, Moustapha Niasse.
A l’arrivée, un groupe conduit par El Hadji Malick Gackou, responsable de l’AFP, opposé à la ligne de conduite adoptée par le parti en perspective de la présidentielle de 2017, a fait face aux organisateurs.
Un groupe de jeunes dont des lutteurs qui ont encerclé M. Gackou, représentant de l’AFP dans la banlieue, scandant, dès le début de la rencontre, des slogans hostiles à Moustapha Niasse.
‘’Si un membre du parti, homme ou femme, jeune ou moins jeune, quelles qu’en soient les raisons, si Dieu fasse que je sois encore là, je n’apporterais à ce candidat ni ma caution, ni mon soutien politique, ni mon appui financier, ni ma bénédiction’’, a insisté Moustapha Niasse au cours de cette rencontre fortement perturbée.
‘’Ma décision est prise. Personne ne peut la changer. C’est le respect de la parole donnée, le sens de la loyauté et le courage de défendre, vaille que vaille, la vérité’’, a-t-il poursuivi.