"J’ESPÈRE REVIVRE LES BONS MOMENTS DE 2002"
NITDOFF KILLER - RAPPEUR
"Le foot, je l’ai pratiqué depuis mon enfance, car j’ai grandi dans un quartier où les gens aiment le foot. J’ai joué dans les navétanes en petites catégories avec Jamono de Sathiaba Nord (Louga). J’étais un bon attaquant, je dirais même que j’ai raté ma vocation. Je ne suis pas allé loin en tant que pratiquant, mais plutôt en tant que passionné de foot. Je suis de très près le football."
"Concernant la Can, je reste à la maison avec les amis autour du thé pour regarder les matches à la télé. Il y a une bonne ambiance entre nous. On suit tous les matches. Je n’ai pas trop d’activités à mener, donc côté calendrier, je suis libre. J’ai mon emploi du temps et je m’organise car, pour le moment, il n’y a pas de spectacle. J’en profite également pour écrire des textes, par moments, en regardant les rencontres."
"J’ai grandi avec le souvenir de croiser un jour la génération de 1986. Mais la génération de 2002 reste encore gravée dans mon esprit. Lors du Mondial, j’étais en France, mais on regardait les matches avec beaucoup d’ambiance. A chaque fois que le Sénégal gagnait, on allait aux Champs-Elysées pour jubiler."
"En 2002, tout le monde était réuni et soudé derrière l’équipe. Donc il faut faire comprendre à cette nouvelle équipe ce que leurs aînés de 2002 ont réalisé. J’ai confiance en cette nouvelle équipe. A chaque fois que le Sénégal joue, je me souviens de cette génération de 2002. Je suis rassuré qu’ils peuvent nous faire rêver comme l’ont fait leurs ainés. Ces jeunes sont motivés et ambitieux. Ils ont besoin d’être soutenus. Si le coach ose zapper Demba Bâ de sa liste, cela prouve qu’on a de la qualité. On a beaucoup de joueurs talentueux comme les Sadio Mané, Dame Ndoye ou Mame Biram. On doit faire d’eux nos héros. Il faut qu’on leur montre notre soutien, notre amour, notre estime et plus de respect pour les encourager. Ainsi, ils feront preuve d’efficacité sur le terrain. J’espère revivre les bons moments de 2002."