L’ELEVE RETARDATAIRE REÇOIT UN COUP DE PIERRE MORTEL D’UN DE SES CAMARADES DE CLASSE
PREPARATION A L’EXAMEN DE FIN D’ANNEE DU BFEM

Le Cem de Sangalakam et le village de Niakhirate étaient dans la tristesse et la consternation le samedi 16 novembre dernier. En effet, venu tardivement assister à la révision de son groupe de travail, le jeune M. R. Wade s’était disputé avec un de ses amis et camarade de classe du nom de M. Ch. Diop. Ce dernier lui avait reproché son retard, avant de lui jeter un coup de pierre qui lui a été fatal.
Elève en classe de 3e au Cem de Sangalkam, M. R. Wade ignorait qu’il avait rendez-vous avec la grande faucheuse le samedi 16 novembre dernier, dans l’après midi. Comme tout bon élève en classe d’examen, ce jeune garçon de 18 ans faisait partie du groupe de travail organisé par sa classe lors de leurs heures creuses en vue de péparer l’examen de fin d’année scolaire du Bfem 2014.
Mais ce jour-là, il avait accusé du retard avant de rejoindre ses camarades. Un impair qui n’était pas du goût de son ami et voisin de quartier M. Ch. Diop qui n’avait d’ailleurs pas manqué de lui faire des reproches en ce sens. Une querelle s’en était suivie dans la salle de cours.
A cause de ce différend entre les deux élèves les exercices du jour avaient été suspendus et reportés à une date ultérieure par les autres membres du groupe de travail.
N’ayant pas démordu, les deux amis qui empruntaient le même chemin menant vers leur domicile s’étaient de nouveau crêpés les chignons en cours de route. Et leur dispute avait ainsi empiré, car ayant débouché sur une bagarre.
D’aucuns soutiennent que la victime a reçu un coup de pierre violent au niveau de la tête au cours de la bagarre. En tout cas, sous la violence du coup qui lui a été porté à la tête, il avait perdu connaissance et s’était retrouvé affalé à terre, inerte. Mais ses autres camarades du groupe de travail lui ont porté assistance et ont réussi à le réanimer. Il avait ainsi repris ses esprits avant d’être acheminé chez lui. Seulement, une fois arrivé chez ses parents, il avait perdu la vie. En fait, le coup qu’il avait reçu lui avait occasionné un traumatisme crano-rachidien qui a provoqué une hémorragie interne au niveau du crâne et a causé sa mort.
Devant les éléments de l’adjudant Cheikh Tidiane Lèye de la gendarmerie de Sangalkam, le mis en cause avait réfuté être l’auteur des coups et blessures qui ont occasionné la mort de son compagnon de même génération avec qui il partage la même classe et le même quartier. Il avait déclaré lui avoir seulement donné des coups de poing. Mais, avait-il dit, en aucun moment il n’a pris une pierre pour lui casser la tête.
Des dénégations qui ne l’ont pas empêché d’être déféré au Parquet. Il attend désormais son jugement pour coups et blessures ayant entraîné la mort.