L’ESPOIR EN MARCHE
Le discours du nouvel an du chef de l’Etat est tonique. Il est mobilisateur pour tous les patriotes sincères car mettant en exergue tout ce qui rassemble pour agir et transformer notre pays en un havre de paix ou règne l’embellie économique, la solidarité et la fraternité.
L’espoir qu’il suscite est d’autant plus réconfortant qu’il s’incarne, si on peut dire, dans des réalisations concrètes et des projets en cours d’exécution. 20 milliards de dotation pour les bourses familiales qui vont sortir 200 000 ménages sénégalais des griffes de la pauvreté en 2015, avec déjà 100 000 qui en avaient bénéficié l’an passé.
200 collèges en construction, en plus des 20 réceptionnés en 2014, 1 400 000 unités de matériels agricoles subventionnés à hauteur de 70 % pour moderniser et booster le secteur. Sans oublier la Cmu (Couverture médicale universelle) qui étend son réseau à 372 mutuelles de santé pour 178 600 personnes bénéficiaires.
Voilà du concret et des chiffres qu’il faut magnifier en ayant à l’esprit les milliers de femmes et d’hommes qui sont soulagés, des citoyens sénégalais qui vont rejoindre l’armée des bras valides renforcés pour mener, de manière efficace, le combat pour l’émergence économique et sociale.
Il s’y ajoute la prochaine pose de la première pierre des universités du Sine-Saloum et de l’Ucad II d’une capacité d’accueil chacune de 30 000 étudiants avec le recrutement de 210 enseignants.
Le pôle urbain de Diamniadio, où vont démarrer les constructions de logements sociaux et d’une cité administrative, va permettre la création de plus de 23 000 emplois. Le Pse est en marche ; c’est une évidence. On ne peut nier la réalité.
Macky Sall parle au présent de l’indicatif et agit conséquemment. Nul ne peut plus ignorer cette vérité des faits aussi visibles que le nez au milieu du visage.
L’action efficace du chef de l’Etat corroborée par ses réalisations concrètes, dont le Centre de conférences Abdou Diouf, doit être saluée comme une victoire de l’ensemble du peuple sénégalais qui l’a élu avec plus de 65 % des voix. Et qui donc ne peut que se féliciter de l’orientation sociale et populaire de sa gouvernance.
Le président de la République prône la justice sociale, c'est-à-dire le patriotisme authentique qui exige un partage équitable des richesses nationales entre tous les terroirs, toutes les catégories sociales, avec un traitement spécifique pour les plus démunis.
C’est bien cela la promesse égalitaire de la République qui corrige, autant que faire se peut, les inégalités de toutes sortes qui creusent les décrochages et les déclassements sociaux.
Refuser la fatalité, tel est le défi que le président Sall demande à ses concitoyens de relever avec lui. Son ambition est saine, sa volonté réelle et sa détermination forte. Le chef de l’Etat s’est fixé un cap, et il s’y tient. Le Pse est l’instrument pour la réalisation de cette ambition pour le pays et pour son peuple.
En cette aube d’une nouvelle année, il nous invite au sursaut et au dépassement pour l’accompagner dans cette mission exaltante au service de notre patrie à nous tous. L’impératif de justice sociale doit nous interpeller tous, car il n’y a pas un seul Sénégalais dont les grands-parents ou arrière grands-parents ne sont pas des paysans et des hommes des terroirs.
Et il se trouve qu’aujourd’hui encore, c’est dans le monde rural que vit le plus grand nombre de nos concitoyens. Donc, un effort soutenu en leur faveur passe par l’émancipation économique et sociale de nos campagnes et de leurs habitants.
Macky Sall a raison d’affirmer qu’il privilégie « une gouvernance axée sur l’investissement productif qui protège le bien commun et améliore les conditions de vie du plus grand nombre ». Son choix est pertinent, parce que social, économique et démocratique.
L’impératif est de propager ce message véridique, porteur d’espoir pour tout le peuple. Communicateurs traditionnels et modernes ont le devoir moral et citoyen de le faire avec rigueur et sincérité. Libre ensuite aux uns et aux autres de faire des critiques constructives ou même de soulever des interrogations.
Mais, l’essentiel est que le combat pour le peuple concerne chaque citoyen. Le premier magistrat du pays que nous avons choisi librement est en train de faire son devoir. Son discours du nouvel an est édifiant. Il nous met en face de nos propres responsabilités.