L’Etat réaffirme sa volonté d’aider les 6.600 étudiants orientés dans le privé
TAMBACOUND - Le calvaire des bacheliers non-orientés sera bientôt un mauvais souvenir. Lors du Conseil des ministres délocalisé à Tambacounda, le Premier ministre a rendu compte au chef de l’Etat des conclusions de la rencontre qu’il a présidée sur la question des étudiants non orientés dans les universités publiques.
Egalement du choix porté sur 11 établissements dont les programmes sont validés par le Cames (sur les 13 qui avaient participé à l’offre), pour recevoir 6600 étudiants, avec la possibilité pour ces derniers d’être inscrits en priorité, dans leurs régions d’origine.
Ainsi l’Etat a réuni toutes les conditions pour venir en aide aux bacheliers non-orientés inscrits dans les établissements privés.
«Le montant global des frais de scolarité, pris en charge par l’Etat, a été évalué à 4 milliards 12 millions 800 mille Cfa, outre une enveloppe de plus 435 millions pour couvrir les bourses et aides qui seront attribuées aux étudiants en fonction de critères relatifs à leurs performances académiques», a annoncé Abdoul Mbaye.
La lutte contre les inondations a occupé une bonne place, lors du Conseil des ministres.
Le Premier ministre a fait part de la réunion interministérielle hebdomadaire sur le suivi du plan d’urgence de lutte contre les inondations, qu’il avait piloté lundi dernier avec les acteurs concernés.
Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Energie, a dévoilé le rapport d’activités trimestriel de la Senelec. Il a donné des assurances sur la poursuite du processus de restructuration interne de la société.
Dans le cadre de la coopération bilatérale, le chef du gouvernement a révélé que l’Allemagne s’est engagé à mettre à la disposition du Sénégal une enveloppe de 34 millions d’euros, destinée à la promotion des énergies renouvelables, à l’appui à la décentralisation et au développement local, avec une attention particulière portée à la région naturelle de Casamance.
Le Président Macky Sall, pour sa part, a demandé au gouvernement d’initier, dans les meilleurs délais, la réforme des Chambres des métiers, en vue de les transformer en institutions pivots de la relance de l’artisanat.