L’OPTION DU SÉNÉGAL, C’EST DE METTRE L’ENTREPRISE AU CŒUR DE LA PRODUCTION DE RICHESSES
DIÈNE FARBA SARR, MINISTRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS ET DU PARTENARIAT
Avec un discours rassurant, le ministre de la Promotion des investissements et du Partenariat, Diène Farba Sarr, a déclaré, à l’intention des investisseurs du secteur privé, l’ambition du Sénégal de « mettre l’entreprise au cœur du processus de production de richesses ».
Au cours de la cérémonie d’ouverture, à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, le président Macky Sall et ses ministres ont rassuré les potentiels investisseurs en revenant sur les efforts du Sénégal pour l’amélioration de l’environnement des affaires (dématérialisation, lutte contre la corruption, etc.).
Dans la même veine, le ministre de la Promotion des investissements et du Partenariat, Diène Farba Sarr, a indiqué l’option du Sénégal de « mettre l’entreprise au cœur du processus de production de richesses ».
C’est tout le sens des réformes d’envergure entreprises par le gouvernement depuis 2012, pour libéraliser l’économie et alléger les formalités relatives à l’investissement, a ajouté M. Sarr.
« Au fil des années, les mécanismes du marché ont été renforcés, les régimes fiscaux et douaniers rationnalisés et le commerce extérieur davantage libéralisé », a-t-il ajouté.
La législation du travail garantit la productivité de la main-d’œuvre tout en assurant le respect des droits humains. Le Forum des investisseurs privés symbolise, aux yeux du ministre de la Promotion des investissements et du Partenariat, une occasion de consolider un pacte de confiance entre le secteur privé et l’Etat du Sénégal, participe de la volonté des autorités sénégalaises de diversifier le financement de notre économie en mettant le secteur privé au centre du dispositif des affaires.
L’option du gouvernement, poursuit-il, est de créer une plateforme internationale avec le monde des affaires pour un Sénégal émergent. M. Sarr a rappelé la loi régissant le partenariat public-privé votée récemment par l’Assemblée nationale, et le consensus qui s’en est suivi. Il a rassuré son public sur la qualité de la justice commerciale au Sénégal, qui constitue une « clé d’attractivité ». « C’est pourquoi la protection des investisseurs est élevée au rang de haute priorité dans nos programmes ».
Pour attirer les investissements, le gouvernement s’est lancé, depuis 2012, dans un nouveau Programme de réforme pour l’amélioration de l’environnement des affaires et de la compétitivité (Preac) allant de 2013 à 2015 avec comme objectif d’inscrire le Sénégal dans les dix meilleurs programmes en Afrique en termes d’attractivité.