LA CICODEV PLAIDE POUR L’ADOPTION D’UN CADRE JURIDIQUE
POUR METTRE LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE A L’ABRI DES CONTINGENCES POLITIQUES
Youssoupha MINE |
Publication 27/12/2013
L’accès à la santé des citoyens et consommateurs défavorisés est une préoccupation forte de l’institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cocidev). Et cela, Amadou C. Kanouté, son directeur exécutif en Afrique l’a bien précisé hier, au cours d’une réunion publique d’information à Thiaroye. Rencontre au cours de laquelle, il a fait le plaidoyer pour «une large coalition nationale autour de la Cmu (Couverture maladie universelle).
Tout en invitant les parlementaires à procéder à l’«adoption d’un cadre juridique favorable à la pérennisation au-delà des contingences politiques qui peuvent entraîner des changements de vision, d’orientation politiques et de priorités». Une telle loi, une fois votée, va, selon M. Kanouté, mettre les verrous autour de la Cmu et la protéger contre une probable élimination du prochain locataire du Palais de la République. Un cadre juridique qui, précise-t-il, devra décliner, entre autres, les mécanismes qui vont assurer la transparence dans la mise en œuvre de la Cmu et la reddition des comptes par le gouvernement devant le parlement.
Directeur exécutif de Cocidev Afrique, M. Kanouté a aussi plaidé pour «une augmentation graduelle des ressources allouées à la Cmu», mais aussi pour «l’affectation de ressources conséquentes de la Cmu aux maladies féminines (cancer du sein, cancer du col de l’utérus).
«Macky Sall ‘rek atanul rewmi’, il faut que ñu japalé ko»
Pape Sagna Mbaye, le maire de la ville de Pikine qui l’a précédé, a, lui, confié que ce sont quelque 225 millions de francs Cfa qui ont, dans son budget, été consacrés à la prise en charge de ces maladies féminines.
Invité à la rencontre, Oustaze Iran Ndao a, pour sa part, recommandé la salubrité environnementale. Il a aussi invité les bonnes volontés à assister financièrement leurs prochains. «Ce programme est très important, il ne faut pas laisser au Président Macky Sall, à lui seul, le soin de le mener à bon port. Que tous ceux qui ont les moyens y participent (Rew kén du ko bayéé ak bén bop. Macky Sall rek atanul rewmi il faut que ñu japalé ko», a confié le prêcheur.
