LA CNTS VEUT UNE EQUITE ENTRE LES TRAVAILLEURS DU SECTEUR PUBLIC ET CEUX DU PRIVE
RETRAITE A 60 ANS AU SENEGAL
Une équité entre les travailleurs du secteur public et ceux du privé. Voilà ce que réclame la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) pour ce qui est de la retraite à 60 ans au Sénégal.
Suite a leur rencontre du 27 octobre 2014, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) a présenté le rapport portant sur la situation sociale et les activités du syndicat au plan national et international. Ainsi, le secrétaire général de la dite confédération, Mody Guiro a dénoncé les nombreux problèmes notés dans le secteur informel et formel, ceci malgré les efforts de l’Etat. «En dépit des efforts fournis par le gouvernement, les populations sénégalaises, les travailleurs et les travailleuses du formel comme de l’informel sont encore confrontés à de sérieuses difficultés. Le système éducatif, tous secteurs confondus, connaît une crise profonde qui pose le problème de son avenir», s’est désolé, dans un communiqué rendu, hier, public, le secrétaire général de la Cnts.
Sur la problématique de l’âge de la retraite fixé à 60 ans pour les travailleurs du privé, Mody Guiro juge cela «partielle» et promet que «le Bureau confédéral ne ménagera aucun effort et en appelle à la mobilisation pour réaliser l’équité entre les travailleurs du secteur public et ceux du privé sur cette question de la retraite».
Par ailleurs, le Bureau confédéral s’est félicité des augmentations des pensions de retraite à l’Ipres. «Certes les pensions sont faibles, mais les efforts de revalorisation notés ces dernières années doivent être poursuivis en tenant compte de l’équilibre financier de l’institution», a déclaré Mody Guiro.
Sur la question des Accords de partenariat économique (Ape), la Cnts dit soutenir et encourager la dynamique de rejet des accords tels que présentés à l'heure actuelle. Accords qui auraient, selon M. Guiro, «des conséquences dramatiques sur nos économies, en particulier sur les travailleurs des villes, des campagnes et leurs familles».
Le Bureau confédéral de la Cnts a ainsi félicité le ministre de la Santé et de l’Action sociale pour sa gestion très professionnelle et appropriée de l’épidémie de maladie à virus EBOLA et a invité les populations et le gouvernement à maintenir la plus grande vigilance, à renforcer les mesures pertinentes qui ont jusqu’à ce jour épargné le pays de ce redoutable fléau.