"La finance en Afrique : au-delà de la crise"
UNE CO-PUBLICATION DE LA BCEAO, DU MFW4A ET LA BAD QUI POSE LES REELS PROBLEMES DE LA FINANCE SUR LE CONTINENT

La BCEAO, le Secrétariat du Partenariat de la Finance au service de l’Afrique (Mfw4A) et la BAD ont publié un ouvrage, «la Finance en Afrique : au-delà de la crise», qui évoque des thèmes aussi variés que l’accès à la finance, l’allongement de la maturité des contrats financiers, la sauvegarde du système financier, l’économie politique des réformes du secteur financier et le dialogue pour le développement du secteur financier. Des questions au cœur des discussions lors de la présentation de l’ouvrage.
Selon Issac N. Lobe (BAD), ce livre est une réédition de la 1ère version publiée en 2007. «L’analyse a été également plus approfondie. Cet ouvrage permet d’appliquer une nouvelle approche collaboratrice et inclusive au développement du secteur financier. Dans son objectif d’accompagner les décideurs africains, faire état des tendances récentes en Afrique, souligner les opportunités et défis pour les prochaines années et développer des messages de politique générale afin de favoriser l’approfondissement et l’élargissement du secteur financier, il sert d’outil précieux aux acteurs du secteur financier dans la promotion d’un système inclusif et efficace», indique-t-il.
Il est revenu sur la nécessité d’une concurrence dans le secteur financier car l’analyse a révélé une insuffisance des initiatives. Aussi, la BAD va orienter sa stratégie d’assistance au Sénégal pour la période 2010-2015 en mettant l’accent sur la promotion de l’emploi, le soutien à la bonne gouvernance, la qualité du service public et le renforcement de la compétitivité. Selon Mme Leila Mokaddem, sa Représentante régionale à Dakar, «le Sénégal s’est engagé vers la poursuite du développement des opportunités économiques, la création de richesses, le renforcement des infrastructures de base et la consolidation de la bonne gouvernance».
Mme Mokaddem a souligné les contraintes freinant le développement du secteur comme le faible taux de bancarisation, les difficultés liées au financement des PME, l’absence de crédits à long terme, le caractère informel de certaines activités, les problèmes liées à la gouvernance…