LA LD DE RUFISQUE SIGNALE QU’IL Y À D’AUTRES KARIM WADE
TRAQUE DES BIENS SUPPOSES MAL ACQUIS
Lors de son assemblée générale tenue ce Samedi, la coordination départementale de la Ligue démocratique de Rufisque, a salué le verdict rendu par la Crei lors du procès Karim Wade. Cependant, son coordonnateur, Souleymane Gueye Cissé précise que les mêmes fautes qui reprochées au fils de l’ancien président, sont en train d’être commises.
La coordination départementale de la Ligue démocratique de Rufisque a tenu une assemblée générale ce Samedi. C’était l’occasion pour son leader de dévoiler les couleurs de son positionnement après la condamnation de Karim Wade.
Selon Souleymane Gueye Cissé, « on ne peut pas condamner Karim Wade et continuer à faire ce pour quoi on l’a condamné ». Le coordonnateur départemental de la ligue démocratique donne pour exemple le directeur du port autonome de Dakar. Selon lui, le docteur Cheikh Kanté, est de venu subitement généreux donateur.
« Je le dis et c’est personnel, on ne peut pas condamner Karim Wade alors que le directeur du port autonome passe tout son temps à offrir des millions et des millions », continue-t-il. Ce qui est à ses yeux « aux antipodes de la gestion sobre et vertueuse prônée par le président Macky Sall », révèle-t-il.
D’ailleurs, le «jallarbiste » en chef dans le département de Rufisque en a profité pour lancer un appel au président de la République. Souleymane Gueye Cissé de lancer : « nous rappelons au président Macky Sall pour qu’il veille sur cela. L’essentiel n’est pas de faire du juridisme mais, de rester dans les principes. »
Très irrité, le coordonnateur départemental de la ligue démocratique est d’avis que des élites politiques s’enrichissent au su et au vu de tout le monde ; d’où pour lui la pertinence de la Crei.
« Nous saluons l’existence de la cour de répression de l’enrichissement illicite ainsi que le verdict qu’elle a rendu dans le procès de Karim Wade », confie-t-il, avant de signaler que les poursuites doivent s’étendre à toutes les autorités de l’ancien régime ciblées dans la traque des biens supposés mal acquis.
Ainsi, persiste-t-il : « ce seulement de cette façon que l’on pourra mettre un terme à l’impunité et la gabegie sur les deniers publics mais, pour ne pas tomber dans la politique du deux poids, deux mesures ».