LA SÉRIE NOIRE CONTINUE
DÉCÈS DE DEUX ÉLÈVES SOLDATS A BANGO

Un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), repris par l’Agence de presse sénégalaise (Aps), hier mercredi 16 juillet, renseigne que deux soldats en formation au centre d’instruction de Bango, à Saint-Louis sont décédés au sortir d’un séance d’entrainement régulièrement programmé de (8) km. Ces deux pertes en vies humaines viennent s’ajouter à d’autres décès d’hommes de tenues en formation intervenus ces derniers temps et dont l’origine reste toujours inconnue.
Deux soldats en formation au centre d‘instruction de Bango, à Saint-Louis ont trouvé la mort, mercredi, à la suite d’une séance régulière d’entraînement, annonce la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa).
Le communiqué indique en outre que, «ces deux soldats en formation depuis le 02 mai 2014 sont décédés à la suite d’une séance régulièrement programmée de huit (08) km semi-lourd ».
Le texte ajoute par ailleurs que les victimes font partie du contingent (2014/2) du 12ème bataillon d’instruction.
Ces deux cas de décès viennent s’ajouter à la liste macabre des élèves soldats morts au cours de leurs formations.
Pour rappel, le 03 octobre 2013 à l’école de formation des sous officiers de la Gendarmerie Nationale de Fatick, Thiané Thiam, élève sous officier avait rendu l’âme. Quelques mois auparavant, une jeune fille du nom de Ndeye Aïda Séne pensionnaire de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (Ensoa) de Kaolack a été tuée au cours d’une manœuvre militaire à Bango.
La sénégalaise Fatou Seck Ngingue, elle aussi s’est éteinte lors de sa formation à l’école militaire inter-armes de Koulikoro (Émia) au Mali en octobre 2011.
Cherif Ndao 36 ans parti, pour une formation de 3 mois dans la Cité du Rail, pour passer au grade de Caporal-chef, décède en décembre 2013 à l’hôpital Aristide de Dakar, lieu où il est évacué après ses blessures.
Des décès toujours mystérieux
Dans son communiqué annonçant le décès des soldats en formation à Bango, la Dirpa indique «tout sera mis en œuvre pour déterminer les causes de cet événement». Une déclaration qui cache mal une «ombre» ayant entaché les cas de décès enregistrés auparavant.
Le «neuropaludisme» ayant emporté, Thiané Thiam, n’avait d’ailleurs pas convaincu les proches de la victime. Sur le décès de Fatou Seck Ngingue, les autorités maliennes, annoncent qu’elle est survenue au cours d’une manœuvre militaire. Sa famille également n’avait pas été convaincue par de telles déclarations. Concernant le cas du sapeur pompier Cherif Ndao sa hiérarchie avait parlé d’une mort «naturelle».
Une thèse que sa famille avait balayé d’un revers de la main car, indiquant qu’elle n’a pas été informée de son hospitalisation et n’a été aucunement avisée qu’après le décès de leur fils.