LA SAR « ETEINT » SA TORCHE
ARRET METAL 2014
Après 2008, la Société Africaine de Raffinage (SAR) procède à partir du 20 Avril prochain à son Arrêt Métal 2014. Ainsi que l’a indiqué l’entreprise à travers un communiqué, cet exercice qui n’aura aucun impact sur l’approvisionnement du pays en produits pétroliers, répond aux exigences édictées par la loi encadrant le fonctionnement des établissements classés.
Dans le cadre de ses activités, la SAR observe tous les cinq ans un Arrêt Métal selon les normes sécuritaires en vigueur. Après chaque cycle de fonctionnement, elle doit arrêter toutes ses unités et procéder à la requalification de ses équipements dits soumis. Après 2008, la Société Africaine de Raffinage (SAR) procède à partir du 20 Avril prochain à son Arrêt Métal 2014. Pendant plusieurs semaines, les techniciens de l’entreprise et d’autres professionnels venant de raffineries partenaires et l’ARA (Association des Raffineurs Africains) vont passer en revue toute les installations et procéder à des changements de matériels après inspection, indique un communiqué de l’usine qui précise que la Direction Générale de la SAR « a pris toutes les dispositions pour une réussite de cet exercice ».
Traditionnellement, les arrêts de raffinerie ont quatre objectifs avec, en tout premier lieu, la sécurité. Le second objectif est relatif au respect des délais. L’importance de ce challenge est évidente car, toute journée de retard dans la mise en production représente un manque à gagner d’autant plus important. Le maintien des coûts et la maîtrise des imprévus est ainsi un véritable défi pour les responsables de l’arrêt et la direction du site, toujours difficile à relever. Car tout dépassement dans les interventions exigées des prestataires a un impact sur le budget final.
L’étape cruciale reste cependant relative au redémarrage et à la qualité des travaux effectués. Car il conditionne la reprise de la production dans de bonnes conditions d’exploitation, le redémarrage d’une raffinerie ne s’opérant pas à un instant T. Certaines unités reprennent en même temps tandis que d’autres sont décalées.
En gros, il s’agit d’un programme de maintenance qui témoigne de la volonté de la Sar de rendre la raffinerie plus performante et surtout d’agir dans la prévention des risques industriels et la protection de l’environnement. Ces arrêts sont en effet et avant tout réalisés pour mener les inspections réglementaires des équipements et s’assurer qu’ils sont en état de fonctionner sans risques pour les personnes et l’environnement au sens large. L‘allumage des torches étant le signe tangible de la reprise effective.