LA TABASKI GÊNE LA CIRCULATION
LES USAGERS DE LA ROUTE SUBISSENT LES EMBOUTEILLAGES
La passion de la fête est la chose la mieux partagée au Sénégal en cette veille de Tabaski. Chacun semble mettre un point d’honneur à être rayonnant le jour J. S’arracher la dernière couture, les dernières chaussures et la dernière coupe à la mode deviennent l’objectif ultime. Dans cette course effrénée à la beauté et au paraître, le déplacement en ville pour les besoins du shopping devient capital, mais extrêmement difficile.
Des embouteillages sont notés dans toutes les grandes artères de Dakar. Les transports en commun qui constituent, par excellence, le moyen de locomotion pour tout mouvement, se disputent le bitume avec les taxis, camions et autres voitures luxueuses de particuliers. Ainsi l’image de véhicules en file indienne est devenue courante dans les avenues dakaroises.
Toutes les grandes artères sont envahies par des hordes de voitures rendant laborieuses les allées et venues des passagers. Dans des bus bondés, avec une chaleur étouffante à l’intérieur, les clients restent des heures durant bloqués du fait de l’obstruction du trafic.
En plus des embouteillages une autre difficulté vient s’y greffer. Les apprentis des «cars rapides», comme chaque fête, revoient à la hausse le coût du transport. Ils n'hésitent même pas à fractionner les trajets fixes en plusieurs pour gagner plus. C’est ainsi que l’itinéraire Castors-Patte d’oie est divisé en trois étapes Castors-Rond-point Liberté 6 ; Liberté 6-Monument Grand-Yoff et enfin Monument–Patte d’Oie.
Une pratique qui profite largement aux apprentis qui, à cette occasion, en tirent grandement profit.